ROAD BOOK PISTAB - L'AVEYRON
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pyram
Bertrand
ludo51
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ROAD BOOK PISTAB - L'AVEYRON
A Marseille on est quand même des privilégiés.
Quand la moitié nord de la France, en fait à partir d’une ligne horizontale passant par la troisième arche du pont d’Avignon, se pèle les miches copieusement, nous à Marseille on déjeune en terrasse.
Alors forcément cela change la donne, dès le mois de février tu t’imagines partir dans l’Aveyron te gaver pendant une semaine de road book.
J’en vois d’ici qui rient sous cape. Bon en fait nous on a rigolé sous la cape de pluie au moins les 48 premières heures.
On décolle de Marseille la bouche en cœur et la manche courte par l’autoroute A9, et jusqu’à Montpellier, ça va plutôt pas mal, je sue encore sous les bras, signe que la température extérieure est au-dessus des 15°c.
Quoi ? chacun dans son anatomie interne, propre à lui, transpire à sa façon.
Oui quoi, certains suent abondamment dès 10°c avec une odeur de vestiaire après un match de rugby et en début de 3ème mi temps.
D’autres, sont plus sobres, et là je pense plus à la gente féminine, ne commence à goutter que lorsque que le thermomètre frise les 27°c.
Bon mais là, tout d’un coup, dès que l’on reprend l’A75, les essuies glace entre en action, ou plutôt en fanfare. Et dans un DEFENDER de chez LAND ROVER, l’essuie-glace mesure allègrement les 35 cm quand il fait chaud, et il essuie un pare brise qui est plus droit que certaines personnes sortant de l’église à Versailles un dimanche matin avec un balai dans le derrière, on appelle cela un cul serré collier de perle, au moins vous le saurez maintenant.
Ha, ils prennent leur temps, à croire que ça va durer, et c’est le cas.
Le road book, enfin la piste, démarre de la Couvertoirade, et c’est à NANT que l’on va passer notre première nuitée.
Arrivé au seul et unique camping de NANT, je demande un emplacement pour la nuit, la patron me regarde avec des yeux ronds comme les seins de Nabilla avec prothèses PIP s’il vous plaît, et se demande si je suis fou.
Ma que non mon brave homme je ne suis pas fou, je suis tété en Islande et ce n’est pas la pluie qui arrête mon campement.
Sauf que là quand même un peu.
Avec cet accent des gens du sud ouest qui roulent les R comme certains roulent des mécaniques, il m’explique que le fond du terrain est inondé (et dans terrain, il y a 2 R alors imaginez un peu) et que si j’ai des bottes je peux y aller.
Après une concertation avec moi-même, sans aller consulter l’état-major de maman dans la voiture, je loue un bungalow pour la nuit.
Enfin une décision qu’elle est bonne, la moitié du sud-ouest en en vigilance orange à cause des orages.
Au moins pour ce soir on sera au sec et au chaud.
Mon père nous rejoint un poil après et trouve que mon choix de tente en dur a été judicieux.
Nuit paisible, petit dej copieux avec saucisse et Salers, on est en forme pour attaquer la journée.
Oui mais pour attaquer cette journée, il va falloir être super pote soit avec un aigle soit avec un chameau, enfin avec un animal qui est en caoutchouc.
Il flotte toujours comme vache qui pisse, or it is raining cats and dogs dans la langue des habitués.
M’en fiche, on déroule du road book. Première piste et c’est déjà très fort, ça glisse dans tous les sens et c’est inondé partout.
Le road book nous fait aller et venir entre des bosquets, des forêts, et je klaxonne toutes les 2 minutes.
Pourquoi ?
Ben parce que mon def est assimilable à un navire compte tenu des précipitations, et que quand je regarde dehors la visibilité est de l’ordre de 50m. Donc j’actionne la corne de brume, mon esprit maritime n’est jamais loin.
Cela doit faire fuir le brouillard, le visibilité est meilleure, mais les chats et les chiens descendent toujours du ciel.
Pas de cul, au bout d’une très jolie piste bien cassante, je me trouve nez à nez avec la piste effondrée.
Alors pas moyen de faire grand-chose, on longeait une ancienne voie ferroviaire et avec la remorque partir en marche arrière c’est ……. Epuisant. Et puis reculer c’est s’avouer vaincu.
Donc on va batailler pendant 20 minutes pour se sortir de ce mauvais pas et prendre une piste parallèle sur la gauche, on jardine gentiment.
Maman nous pilote de main de maitre, et nous ramène au départ d’une autre piste qui elle est sur le road book.
La case à droite mentionne : glissant si mouillé.
HA, pour glisser ça glisse. Je tente de m’arrêter avant une épingle à gauche avec une ornière comac en plein milieu.
Pas la peine de réunir une réunion de chantier de la DDE avec maman, elle a déjà dit qu’elle voulait descendre.
Je me demande comment m’enquiller dans l’épingle sans basculer dans l’ornière.
Je me demande, mais je ne montre pas mes craintes, e toute façon je suis là et faut faire avec.
Un mec super intelligent a dit : l’imagination est plus importante que la connaissance.
Merci Albert, mais à force de me gratter la tête, je va finir avec ta coiffure.
Il suffit, au bout d’un moment il faut y aller, et ce qui devait arriver arriva, le DEF est parti en glisse ou il a voulu, la remorque a suivi…….
Notez que sur l’image, la remorque est bien sur la boule, et que même les feux stop marchent.
Le seul problème c’est qu’une fois l’ornière franchie, restait à faire pivoter mon attelage de 90° vers la gauche.
Depuis ce matin, j’ai fait 380 marche arrière, ma cuisse gauche ressemble à celle de Ben Johnson à la grande époque et maman va finir par se Portugariser à force de dire « roucoule roucoule » à son bonhomme de mari.
25 minutes pour prendre une épingle, moi je dis il faut ce qu’il faut. Le repas de midi a intérêt à être copieux sinon je mords la serveuse.
Ouf que, dans ces contrées centrale, la bouffe c’est sacré et donc tu quittes la table avec toutes tes prémolaires bien calées.
Cela tombe bien, en fin d’après-midi , on passe à Roquefort et l’on se dit que la visite des caves de Roquefort SOICETE, mais avant on se contourne le cirque de TOURNEMIRE, sous le soleil cela doit être top, mais là, c’est un poil bouché.
Les caves de Roquefort : c’est top, un chouette de truc à visiter, si vous passez dans le coin, allez-y, pour votre culture personnelle, c’est bien, au moins vous aurez une chance d’épater votre belle-mère.
Le soir direction quelque chose comme Saint Rome du tarn, mais là le hic, c’est que le thermomètre frise les 3°c et que la pluie n’a pas mollit.
Au camping le soir, je reprends la même formule, bungalow, vu ce qu’il tombe, le choix s’avère sec.
Le lendemain, miracle, le ciel est bleu azur et le soleil a décidé de jouer avec nous.
Objectif du soir Millau qui rime avec ….. aligot
Une belle journée de piste, rien de bien compliqué, ça roule bien, on est pas secoué, une journée qu’elle est bien, limite reposante.
Millau, depuis qu’il y a le viaduc, cette ville a énormément changée, c’est top, plus trop de voitures, des gens à pied partout, le Tarn qui coule au milieu, moi je ne sais pas vous, mais moi j’adore cette ville.
J3, il fait toujours aussi beau, on a fait un choix tactique, enfin maman a fait un choix tactique.
Moi je ne tactique rien, je tire, je pousse, mais la réflexion c’est ma super moitié qui l’a.
Elle a dit : et si on restait au camping (qui est top en plus, avec jeux pour les trolls, piscine (si si, ils sont dingues les miens, si il y a une piscine, ils se baignent, température de l’eau 13°c)) et que l’on dormait 2 nuits, au pire on fait le road book qui nous ramène que 40 kms au nord de Millau et hop retour par autopista, gratos, c’est tout bon.
Quelle intelligence !!! On n’a pas à plier la remorque, donc on dort un poil de plus et moi dormir un poil de plus sous la tente avec maman je signe de suite. Même si, je suis tous les jours réveillé à 05h30, moi sous la tente, je me transforme en loir, on est calé, au chaud, pas envie de sortir en fait.
Ben non la température du matin avoisine les 5°c, ce n’est pas vraiment excitant, mais il fait beau.
Par contre dans notre TROIKA, c’est le nom de notre remorque à 3 roues, j’avais promis à ma promise de lui rajouter de la lumière pour sa lecture du soir avant de dormir. C’est chose faite, j’ai ajouté un bandeau en LED sur tout le pourtour de l’arceau. J’ai commandé un truc sur le net chez un spécialiste de l’éclairage LED.
Pour le même prix, je pouvais avoir un éclairage qui soit variable, et qui disait variable, disait couleur ajustable.
Mais là j’ai encore frappé fort, dans les couleurs, il y a rouge comme couleur, si tu mets cela à noel, ça fait plutôt festif, par contre si tu mets cela dans une tente de toit, cela ressemble plus à la rue barrée à Amsterdam. Bon on a décidé de n’utiliser la couleur rouge que le soir après 23h00, quand notre dernier rejeton qui dort en bas s’est endormi.
C’est fou comme une petite touche de couleur dans une chambre à coucher peut changer l’ambiance, d’ailleurs il y a aura bientôt un article dans maisons et travaux et ou psychologie magazine : transformez votre couple avec l’éclairage à LED. Maison et travaux pour l’installation et psychologie magazine pour les relancer votre couple.
On laisse donc notre lupanar éteint pour la journée, on se réserve pour ce soir et on fera donc une journée sans TROIKA.
En fait elle craint qu’il y ait de nouveau une épingle serrée et que ce coup-ci, son homme ne soit pas à la hauteur.
Belle journée, semée d’embûches.
Moi qui croyait que l’Aveyron était une terre de liberté, ben pas vraiment, on va se retrouver coincés devant des barrières, pas moyen de traverser sans tout péter, la haine.
Déjà la veille, on avait pas mal galéré pour se sortir d’un trou où là par contre les éléments s’étaient déchainés et que les sapins fatigués de se faire secouer par le vent se sont couchés.
Mais là non, c’est la main de l’homme qui a fermé la piste qui pourtant est juste magnifique, au milieu des arbres, ça pullule de coins à pique nique ou a vite nique, tout dépend de la lumière des LED que l’on a choisi.
On va se cogner un détour de 20 bornes pour retrouver la piste, mais bon on s’en fout, on n’est pas là pour se prendre la tête.
Il devait faire beau, finalement il ne fait pas si mauvais, mais un vent furieux nous glace les eaux au moment du pique nique, on se fera cela derrière des arbres coincés derrière l’autoroute.
L’après midi on finira d’arriver à St Giniez d’Olt, longer le LOT sur une piste qui monte copieux et descend tout autant, aussi grasse qu’un kebab frite avec mayonnaise.
Et il faut tout le doigté, mais avec les pieds, pour qu’au freinage le LAND ne glisse pas tout droit. Des fois rouler dans un monument historique ça a du bon, mais le HILL descent CONTROL, c’est un truc que Mr LAND ROVER a bien fait d’inventer.
A St Giniez d’Olt, on va s’en retourner vers MILLAU, il est temps pour le dernier de nos couillus de se taper une bonne sieste.
Dernier soir au camping, on ne va pas jusqu’au bout du road book, c’est devenu une habitude chez nous, on vit à notre vitesse, la fin je l’a connais à peu près pour trainer du côté de Laguiole à la maison de vacances.
L’attelage est couleur boue de bas en haut, l’éléphant bleu à intérêt à avoir une grosse trompe pour redonner un air de jeunesse au DEF et à la TROIKA.
Le jeudi soir une fois au lit avec maman on se demande si dans notre chambre on ne va pas mettre des bandeaux de LED histoire de rire encore un peu et de sentir en vacances.
La suite ? Ben en juillet sur la TRANSPY, voilà quoi.
Quand la moitié nord de la France, en fait à partir d’une ligne horizontale passant par la troisième arche du pont d’Avignon, se pèle les miches copieusement, nous à Marseille on déjeune en terrasse.
Alors forcément cela change la donne, dès le mois de février tu t’imagines partir dans l’Aveyron te gaver pendant une semaine de road book.
J’en vois d’ici qui rient sous cape. Bon en fait nous on a rigolé sous la cape de pluie au moins les 48 premières heures.
On décolle de Marseille la bouche en cœur et la manche courte par l’autoroute A9, et jusqu’à Montpellier, ça va plutôt pas mal, je sue encore sous les bras, signe que la température extérieure est au-dessus des 15°c.
Quoi ? chacun dans son anatomie interne, propre à lui, transpire à sa façon.
Oui quoi, certains suent abondamment dès 10°c avec une odeur de vestiaire après un match de rugby et en début de 3ème mi temps.
D’autres, sont plus sobres, et là je pense plus à la gente féminine, ne commence à goutter que lorsque que le thermomètre frise les 27°c.
Bon mais là, tout d’un coup, dès que l’on reprend l’A75, les essuies glace entre en action, ou plutôt en fanfare. Et dans un DEFENDER de chez LAND ROVER, l’essuie-glace mesure allègrement les 35 cm quand il fait chaud, et il essuie un pare brise qui est plus droit que certaines personnes sortant de l’église à Versailles un dimanche matin avec un balai dans le derrière, on appelle cela un cul serré collier de perle, au moins vous le saurez maintenant.
Ha, ils prennent leur temps, à croire que ça va durer, et c’est le cas.
Le road book, enfin la piste, démarre de la Couvertoirade, et c’est à NANT que l’on va passer notre première nuitée.
Arrivé au seul et unique camping de NANT, je demande un emplacement pour la nuit, la patron me regarde avec des yeux ronds comme les seins de Nabilla avec prothèses PIP s’il vous plaît, et se demande si je suis fou.
Ma que non mon brave homme je ne suis pas fou, je suis tété en Islande et ce n’est pas la pluie qui arrête mon campement.
Sauf que là quand même un peu.
Avec cet accent des gens du sud ouest qui roulent les R comme certains roulent des mécaniques, il m’explique que le fond du terrain est inondé (et dans terrain, il y a 2 R alors imaginez un peu) et que si j’ai des bottes je peux y aller.
Après une concertation avec moi-même, sans aller consulter l’état-major de maman dans la voiture, je loue un bungalow pour la nuit.
Enfin une décision qu’elle est bonne, la moitié du sud-ouest en en vigilance orange à cause des orages.
Au moins pour ce soir on sera au sec et au chaud.
Mon père nous rejoint un poil après et trouve que mon choix de tente en dur a été judicieux.
Nuit paisible, petit dej copieux avec saucisse et Salers, on est en forme pour attaquer la journée.
Oui mais pour attaquer cette journée, il va falloir être super pote soit avec un aigle soit avec un chameau, enfin avec un animal qui est en caoutchouc.
Il flotte toujours comme vache qui pisse, or it is raining cats and dogs dans la langue des habitués.
M’en fiche, on déroule du road book. Première piste et c’est déjà très fort, ça glisse dans tous les sens et c’est inondé partout.
Le road book nous fait aller et venir entre des bosquets, des forêts, et je klaxonne toutes les 2 minutes.
Pourquoi ?
Ben parce que mon def est assimilable à un navire compte tenu des précipitations, et que quand je regarde dehors la visibilité est de l’ordre de 50m. Donc j’actionne la corne de brume, mon esprit maritime n’est jamais loin.
Cela doit faire fuir le brouillard, le visibilité est meilleure, mais les chats et les chiens descendent toujours du ciel.
Pas de cul, au bout d’une très jolie piste bien cassante, je me trouve nez à nez avec la piste effondrée.
Alors pas moyen de faire grand-chose, on longeait une ancienne voie ferroviaire et avec la remorque partir en marche arrière c’est ……. Epuisant. Et puis reculer c’est s’avouer vaincu.
Donc on va batailler pendant 20 minutes pour se sortir de ce mauvais pas et prendre une piste parallèle sur la gauche, on jardine gentiment.
Maman nous pilote de main de maitre, et nous ramène au départ d’une autre piste qui elle est sur le road book.
La case à droite mentionne : glissant si mouillé.
HA, pour glisser ça glisse. Je tente de m’arrêter avant une épingle à gauche avec une ornière comac en plein milieu.
Pas la peine de réunir une réunion de chantier de la DDE avec maman, elle a déjà dit qu’elle voulait descendre.
Je me demande comment m’enquiller dans l’épingle sans basculer dans l’ornière.
Je me demande, mais je ne montre pas mes craintes, e toute façon je suis là et faut faire avec.
Un mec super intelligent a dit : l’imagination est plus importante que la connaissance.
Merci Albert, mais à force de me gratter la tête, je va finir avec ta coiffure.
Il suffit, au bout d’un moment il faut y aller, et ce qui devait arriver arriva, le DEF est parti en glisse ou il a voulu, la remorque a suivi…….
Notez que sur l’image, la remorque est bien sur la boule, et que même les feux stop marchent.
Le seul problème c’est qu’une fois l’ornière franchie, restait à faire pivoter mon attelage de 90° vers la gauche.
Depuis ce matin, j’ai fait 380 marche arrière, ma cuisse gauche ressemble à celle de Ben Johnson à la grande époque et maman va finir par se Portugariser à force de dire « roucoule roucoule » à son bonhomme de mari.
25 minutes pour prendre une épingle, moi je dis il faut ce qu’il faut. Le repas de midi a intérêt à être copieux sinon je mords la serveuse.
Ouf que, dans ces contrées centrale, la bouffe c’est sacré et donc tu quittes la table avec toutes tes prémolaires bien calées.
Cela tombe bien, en fin d’après-midi , on passe à Roquefort et l’on se dit que la visite des caves de Roquefort SOICETE, mais avant on se contourne le cirque de TOURNEMIRE, sous le soleil cela doit être top, mais là, c’est un poil bouché.
Les caves de Roquefort : c’est top, un chouette de truc à visiter, si vous passez dans le coin, allez-y, pour votre culture personnelle, c’est bien, au moins vous aurez une chance d’épater votre belle-mère.
Le soir direction quelque chose comme Saint Rome du tarn, mais là le hic, c’est que le thermomètre frise les 3°c et que la pluie n’a pas mollit.
Au camping le soir, je reprends la même formule, bungalow, vu ce qu’il tombe, le choix s’avère sec.
Le lendemain, miracle, le ciel est bleu azur et le soleil a décidé de jouer avec nous.
Objectif du soir Millau qui rime avec ….. aligot
Une belle journée de piste, rien de bien compliqué, ça roule bien, on est pas secoué, une journée qu’elle est bien, limite reposante.
Millau, depuis qu’il y a le viaduc, cette ville a énormément changée, c’est top, plus trop de voitures, des gens à pied partout, le Tarn qui coule au milieu, moi je ne sais pas vous, mais moi j’adore cette ville.
J3, il fait toujours aussi beau, on a fait un choix tactique, enfin maman a fait un choix tactique.
Moi je ne tactique rien, je tire, je pousse, mais la réflexion c’est ma super moitié qui l’a.
Elle a dit : et si on restait au camping (qui est top en plus, avec jeux pour les trolls, piscine (si si, ils sont dingues les miens, si il y a une piscine, ils se baignent, température de l’eau 13°c)) et que l’on dormait 2 nuits, au pire on fait le road book qui nous ramène que 40 kms au nord de Millau et hop retour par autopista, gratos, c’est tout bon.
Quelle intelligence !!! On n’a pas à plier la remorque, donc on dort un poil de plus et moi dormir un poil de plus sous la tente avec maman je signe de suite. Même si, je suis tous les jours réveillé à 05h30, moi sous la tente, je me transforme en loir, on est calé, au chaud, pas envie de sortir en fait.
Ben non la température du matin avoisine les 5°c, ce n’est pas vraiment excitant, mais il fait beau.
Par contre dans notre TROIKA, c’est le nom de notre remorque à 3 roues, j’avais promis à ma promise de lui rajouter de la lumière pour sa lecture du soir avant de dormir. C’est chose faite, j’ai ajouté un bandeau en LED sur tout le pourtour de l’arceau. J’ai commandé un truc sur le net chez un spécialiste de l’éclairage LED.
Pour le même prix, je pouvais avoir un éclairage qui soit variable, et qui disait variable, disait couleur ajustable.
Mais là j’ai encore frappé fort, dans les couleurs, il y a rouge comme couleur, si tu mets cela à noel, ça fait plutôt festif, par contre si tu mets cela dans une tente de toit, cela ressemble plus à la rue barrée à Amsterdam. Bon on a décidé de n’utiliser la couleur rouge que le soir après 23h00, quand notre dernier rejeton qui dort en bas s’est endormi.
C’est fou comme une petite touche de couleur dans une chambre à coucher peut changer l’ambiance, d’ailleurs il y a aura bientôt un article dans maisons et travaux et ou psychologie magazine : transformez votre couple avec l’éclairage à LED. Maison et travaux pour l’installation et psychologie magazine pour les relancer votre couple.
On laisse donc notre lupanar éteint pour la journée, on se réserve pour ce soir et on fera donc une journée sans TROIKA.
En fait elle craint qu’il y ait de nouveau une épingle serrée et que ce coup-ci, son homme ne soit pas à la hauteur.
Belle journée, semée d’embûches.
Moi qui croyait que l’Aveyron était une terre de liberté, ben pas vraiment, on va se retrouver coincés devant des barrières, pas moyen de traverser sans tout péter, la haine.
Déjà la veille, on avait pas mal galéré pour se sortir d’un trou où là par contre les éléments s’étaient déchainés et que les sapins fatigués de se faire secouer par le vent se sont couchés.
Mais là non, c’est la main de l’homme qui a fermé la piste qui pourtant est juste magnifique, au milieu des arbres, ça pullule de coins à pique nique ou a vite nique, tout dépend de la lumière des LED que l’on a choisi.
On va se cogner un détour de 20 bornes pour retrouver la piste, mais bon on s’en fout, on n’est pas là pour se prendre la tête.
Il devait faire beau, finalement il ne fait pas si mauvais, mais un vent furieux nous glace les eaux au moment du pique nique, on se fera cela derrière des arbres coincés derrière l’autoroute.
L’après midi on finira d’arriver à St Giniez d’Olt, longer le LOT sur une piste qui monte copieux et descend tout autant, aussi grasse qu’un kebab frite avec mayonnaise.
Et il faut tout le doigté, mais avec les pieds, pour qu’au freinage le LAND ne glisse pas tout droit. Des fois rouler dans un monument historique ça a du bon, mais le HILL descent CONTROL, c’est un truc que Mr LAND ROVER a bien fait d’inventer.
A St Giniez d’Olt, on va s’en retourner vers MILLAU, il est temps pour le dernier de nos couillus de se taper une bonne sieste.
Dernier soir au camping, on ne va pas jusqu’au bout du road book, c’est devenu une habitude chez nous, on vit à notre vitesse, la fin je l’a connais à peu près pour trainer du côté de Laguiole à la maison de vacances.
L’attelage est couleur boue de bas en haut, l’éléphant bleu à intérêt à avoir une grosse trompe pour redonner un air de jeunesse au DEF et à la TROIKA.
Le jeudi soir une fois au lit avec maman on se demande si dans notre chambre on ne va pas mettre des bandeaux de LED histoire de rire encore un peu et de sentir en vacances.
La suite ? Ben en juillet sur la TRANSPY, voilà quoi.
Re: ROAD BOOK PISTAB - L'AVEYRON
Jolie destination , joli trip , mais................
Elle est où la moto ?????????????
Elle est où la moto ?????????????
ludo51- Nombre de messages : 2188
Age : 69
Localisation : Reims
Moto : BMW F 900XR 2020 + CZ 125 1975 + Honda 125 NSR 1992
Département : Marne
Date d'inscription : 20/12/2011
Re: ROAD BOOK PISTAB - L'AVEYRON
Ben justement elle n'y est pas....
Mais le road book est faisable en moto, de manière tranquille.
Je partage donc pour ceux qui se diraient j'irais bien.... mais est ce que c'est pas trop technique.
Voilà, c'est tout, l'interêt n'est pas d'avoir le moyen mais d'être sur le chemin quelque soit le moyen !!
Mais le road book est faisable en moto, de manière tranquille.
Je partage donc pour ceux qui se diraient j'irais bien.... mais est ce que c'est pas trop technique.
Voilà, c'est tout, l'interêt n'est pas d'avoir le moyen mais d'être sur le chemin quelque soit le moyen !!
Re: ROAD BOOK PISTAB - L'AVEYRON
Super ballade. C'est un chouette coin.
pyram- Nombre de messages : 308
Age : 55
Localisation : Chalon sur Saône
Moto : F800GS
Département : 71
Date d'inscription : 29/10/2011
Re: ROAD BOOK PISTAB - L'AVEYRON
Ah OK.....Effectivement c'est assez tentant de la faire à moto !!!
ludo51- Nombre de messages : 2188
Age : 69
Localisation : Reims
Moto : BMW F 900XR 2020 + CZ 125 1975 + Honda 125 NSR 1992
Département : Marne
Date d'inscription : 20/12/2011
Re: ROAD BOOK PISTAB - L'AVEYRON
Merci pour ce RB ,
il peut servir
il peut servir
faron- Nombre de messages : 921
Age : 70
Localisation : Monthieux 01390
Moto : F 800 GS 2013 La Princesse des Alpes
Département : Retraite dans La Dombes
Date d'inscription : 24/07/2012
Re: ROAD BOOK PISTAB - L'AVEYRON
Même s'il n'y a pas de moto, les CR de Bertrand sont toujours bon à lire.
Eric
Eric
Re: ROAD BOOK PISTAB - L'AVEYRON
sympa tes CR , Bertrand !
il se trouve que nous sommes retrouvés sur la piste de la voie ferrée désaffectée que vous avez trouvez effrondrée ...mais à moto, nous sommes passés ....
les images
une autre vidéo ICI
il se trouve que nous sommes retrouvés sur la piste de la voie ferrée désaffectée que vous avez trouvez effrondrée ...mais à moto, nous sommes passés ....
les images
une autre vidéo ICI
trailman- Nombre de messages : 2257
Age : 59
Localisation : Toulouse
Moto : f800gs
Département : Haute-garonne
Date d'inscription : 14/01/2010
Re: ROAD BOOK PISTAB - L'AVEYRON
J'adore vos vidéos, vous allez l'air de vous éclater sans vous prendre la tête, à vraiment utiliser vos machines sans trop vous soucier des rayures...
Le GS trophy c'est du pipi de chat à côté !
Sinon comment peut-on avoir ce RB ? il s'achète ou se télécharge ?
merci
Le GS trophy c'est du pipi de chat à côté !
Sinon comment peut-on avoir ce RB ? il s'achète ou se télécharge ?
merci
steve3vince- Nombre de messages : 113
Age : 94
Localisation : Toulouse
Moto : F800GS
Département : 82
Date d'inscription : 02/07/2013
Re: ROAD BOOK PISTAB - L'AVEYRON
Ben tu vas sur le site de PISTAV
http://guide4x4.free.fr/topic/index.html
et tu vas trouver ton bonheur à la vente.
Vu le boulot fourni, c'est pas cher payé, et Bernard est vraiment une crème de garçon qui donne pleins de coins bien sympas pour crouter ou se poser.
http://guide4x4.free.fr/topic/index.html
et tu vas trouver ton bonheur à la vente.
Vu le boulot fourni, c'est pas cher payé, et Bernard est vraiment une crème de garçon qui donne pleins de coins bien sympas pour crouter ou se poser.
Re: ROAD BOOK PISTAB - L'AVEYRON
Merci Bertrand pour le lien je ne connaissais pas ! comme quoi il n'y a pas que Vibraction...
steve3vince- Nombre de messages : 113
Age : 94
Localisation : Toulouse
Moto : F800GS
Département : 82
Date d'inscription : 02/07/2013
Re: ROAD BOOK PISTAB - L'AVEYRON
Intéressant, en effet, merci Bertrand.
trailman- Nombre de messages : 2257
Age : 59
Localisation : Toulouse
Moto : f800gs
Département : Haute-garonne
Date d'inscription : 14/01/2010
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