RB 18 Collioure - Barcelone
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Bertrand
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RB 18 Collioure - Barcelone
Bon voilà, on est partis et on est revenus, mais pourquoi donc, bon sang de Trafalgar square….
Avant de repartir bosser et une fois la rentrée effectuée, on a décidé de se barrer sans gosses, rien que nous, un sac léger, sans chaussettes de rechange pour moi et comme je le dis à Môman quand on part que tous les 2 : « Enlève ta culotte, c’est moi qui pilote ».
On a fait comme les vieux, on a mis la pétoire sur la remorque et on a laissé voiture et remorque à Sète chez le beau frère, on a ainsi évité l’autoroute en partie.
Départ de Sète le lundi matin direction Collioure, case 1 du road book.
Et comme dis le proverbe : « Beau temps, belle mer » et non pas beau temps belle mère, ou beau temps belle merde.
Les road book, c’est toujours pareil au début, tu es tellement excité que dans les 3 premiers kilomètres, le temps de reprendre tes esprits, tes repaires et que chacun fasse son trou sur la selle tu jardines. Pour résumer la situation, tu es comme le bobo qui se lance dans le potager de balcon à Paris, pas vraiment performant et pas vraiment bio.
Donc à la croix c’était à gauche et plutôt en face en montant, on a filé tout droit comme des cons et le pire c’est que maman d’habitude elle suit, mais là, il est 10h30, on vient de faire les courses pour le vite nique de midi et elle est pas réveillée, à peine maquillée, pas cafeinée, et en vacances, donc en gros si tu lui demandes de suivre quoi que ce soit, elle te répond en baillant avec un « ho, je sais pas moi ».
C’est donc seul que j’ai attaqué le premier bout de piste avec un sac à dos très chargé ou plutôt un fardeau chargé dans mon dos.
La piste monte en lacets sur les hauteurs, y a pas à dire, c’est beau, enfin c’est toujours beau du moment que tu n’es pas devant un écran d’ordinateur en train de baver devant les récits des autres, ou que tu n’as pas un boite mail qui déborde ou un chef qui te harcèle.
Là, les odeurs c’est toi qui les sens, les cailloux qui tapent sur le sabot, c’est toi qui les entends, que la glissouille de la moto c’est toi qui la maitrise, que Môman qui ronfle c’est toi qui l’écoute.
Tu l’emmènes en vacances respirer le grand air et là paf, la décompression est fatale, l’accident bête, Môman elle coince la bulle, c’est plus une femme que j’ai c’est un culbuto sur une selle à qui on aurait fait avaler un boite de tranxen. Pour vous dire, en vacances je ne lui demande plus l’heure, sa montre est restée sur la table de nuit, pratique quand tu pars en congés avec des avions, des trains ou des bus à prendre.
Arrête tout, descends, il est temps que comme toutes les filles elle aille pisser.
Une fille, cela ne commence pas par profiter du paysage quand on s’arrête, cela commence par chercher un coin pour poser culotte, enfin comme c’est moi qui pilote, voir plus haut pour ceux qui lisent encore avec le doigt sous la ligne, elle n’a pas grand-chose à poser.
Vous vous dîtes, il lui taille un short à sa femme, c’est impressionnant !
En fait, non elle est extra, elle ne se plaint jamais, tu l’arrêtes, elle pisse, s’allonge et fait une sieste, tout le contraire de moi qui bouge tout le temps, elle, elle doit actionner un bouton qui s’intitule : mode vacances.
On fait rien, elle prend un bouquin, elle lit, et, et, et après la première journée où la transition est dure, et que la décompression est terminée, elle suit le road book comme jamais, elle sent quand j’ai un doute et que je ne sais plus si c’est la piste à droite en face à gauche et là j’entends : « Non, la distance est pas bonne, il te manque 300 mètres, vas plus loin ou non, l’embranchement ressemble pas, c’est une sente à droite pas une piste, observes un peu !».
J’ai avec moi un Claude Brasseur pour les anciens, un Jean Claude Cottret pour les plus jeunes, bref un vrai bon copilote né pour la gagne.
Tu lui files une carte et un Gay Pet S, elle t’amène où tu veux. D’ailleurs en parlant de gay, elle va m’y conduire mais c’est pour après.
Alors donc après en gros 45 minutes de roulage, on se pose 2 minutes pour soulager sa vessie.
Second phénomène après les premiers énoncés. Quand elle va soulager sa vessie, alors que tu es perdu au milieu de nulle part et que depuis 3 heures tu n’as croisé personne, à peine m’a-t-elle quitté (et que son absence me manque déjà) pour vaquer à ses occupations, que voilà un être humain sorti de nulle part.
Nous, c’est systématique, c’est même devenu un sport entre nous, si bien que quand elle m’entend rigoler, elle sait que quelqu’un arrive.
Et là ?
Ben cela n’a pas raté, à peine est elle parti derrière un buisson que je vois arriver un couple à pied. Je suis mort de rire, elle a compris.
Le couple en question s’arrête et fait 14 fois le tour de la moto, et au bout du second tour seulement demande : « vous partez par la piste ? »
Affirmant que oui, ils ont commencé à nous raconter leur vie, qu’ils faisaient de la moto mais que notre concept avait l’air sympa, pas trop savoir où aller, ni ce que l’on allait visiter, et comment on trouvait les road book et j’en passe et des meilleures.
Mon bon monsieur, tu suis le road book, tu as une idée globale mais pour le détail, faudra repasser.
Pour sûr que quand tu sors du voyage organisé classique, tu n’es plus un être normal.
Au bout de 20 minutes de discussion, j’ai fait comprendre à ma promise que l’heure tournait et que moi le casse croute au bord de la nationale avec le groupe du club de randonnée pédestre des anciens de chez EDF ce n’est pas mon truc, et que j’adore le vite nique sous un arbre, sans voir personne, à part 2 ou 3 chèvres sauvages et que la sieste est chez moi une institution, tous les jours.
J’adore qu’une fourmi me grimpe sur la jambe quand je bulle entre midi et deux, j’ai l’impression d’avoir gagné au loto.
Alors on a rattrapé le temps perdu, là, mon sac dans mon dos de tout à l’heure s’est transformé en singe.
On enquille de la piste, j’entends les cailloux taper sur le sabot, j’aime ce bruit sourd, les pierres volent de droite de gauche, le pneu derrière qui s’enfonce dans le sol, et le guidon qui vibre entre mes mains, bref le panard.
La piste est magnifique, vue sur la mer à main gauche, c’est bon signe, au milieu des pins on file sud.
Un couple de bobos, Français dans un J9 qui doit fumer plus qu’une centrale à charbon Chinoise me regarde m’arrêter mettre mes trips à zéro. Le regard en dit long, genre : « tiens voilà des sagoins en moto cross ».
Eux, sont assis autour d’une table de camping made in China et boivent un thé importé du Sri Lanka, récolté par des enfants de 10 ans payé une misère, mais visiblement leur pratique est la bonne.
Que voulez vous ma bonne dame, de nos jours si tu ne rentres pas dans le moule, tu déranges…
On vieillit, j’avais prévu d’arriver jusqu’à Estartit, et l’on a finit à Cadaquès à 15h30.
Ca y est Môman est en mode vacances, au complet, à 15h30 quand on rentre dans Cadaquès et que je me gare devant l’hôtel, elle me demande : « On est déjà arrivé, on ne pousse pas un peu plus loin c’est que 15h30? »
Ben non, Cadaquès, c’est la ville de Dali, on va aller voir sa cahute, les criques et se détendre la quiche à Portlligat. Son regard me laisse quoi, Môman elle a du décalage horaire, du jet lag, c’est pas possible.
Belle soirée, on mangera dans Cadaquès au resto la Siréna, la sangria est au top, le repas est bien, voilà, ça s’annonce pas si mal.
Le lendemain, comme elle n’avait pas sa dose hier, je recalcule l’étape, ce soir on dort beaucoup plus sud du côté de Lloret del Mar, c’est magnifique, le château, la plage, la roche, la sangria.
Alors question road book, la journée est moyenne, on traverse une espèce de cochon land, ça pue le porcinnet, les pistes sont pas terribles, elles te permettent de traverser une exploitation de cochon à l’autre, et de finir en presque bord de mer dans des stations balnéaires avec des maisons blanches, des volets fermés, du linge qui sèche aux fenêtres et la guardia civil qui passe 4 par 4 comme dirait Coluche, c’est beau l’Espagne.
Chance, l’escale du soir est bien mieux.
Vous savez ce que c’est un souvenir d’enfance ?
Là j’en ai un qui me travaille depuis que je suis passé devant une pastelleria où en vitrine j’ai vu des XUXO. Les xuxo késaquo ?
Le xuxo, me rappelle toute mon enfance, des larmes me montent aux yeux. Le xuxo est une espèce de croissant fourré à la crème pâtissière que l’on fait frire dans l’huile pour le dorer.
Quand j’allais en vacance à l’Escala quand j’étais minot, je mangeais cela assis sur le trottoir avec ma grand-mère devant la boulangerie. C’est ça un souvenir, une sensation qui n’est pas racontable avec des mots.
Ce soir, j’ai laissé passer l’occasion, il y en avait 2 en vitrine, et comme on allait manger, je me suis dit que j’en trouverai d’autres demain. J’en retrouverai à Barcelone, visiblement les meilleurs de toute la Costa Brava, merci Google.
A Barcelone, je les mangerai assis sur le trottoir, et en mordant le premier morceau, c’est un peu comme le type qui dans Amélie Poulain retrouve sa boite de jouets, moi j’ai fermé les yeux, et des moments magiques de gosse me sont remontés. Le bonheur d’être bien est parfois si simple. Coût de l’opération 4 malheureux euros.
Elle a vu que mes yeux n’étaient pas comme d’habitude, pinaise, plus on vieillit, plus on devient sensible.
Enfin pour l’heure, l’étape du lendemain sera longue, on a prévu de finir à Barcelone rien que cela, cela veut dire 230 kms au minimum à enquiller.
Départ de bonne heure, on va se promener du côté de Montseny, la piste est de nouveau très belle, on navigue entre les arbres, il fait beau, la piste est tout ce qu’il a de plus facile, le road book déroule bien puis d’un coup, j’appuie sur le bouton, mais, mais, mais….. ben ça déroule pas.
Ha, petite pause technique.
Elle prend un livre, lit attend que son pilote de mari commence à mettre à poil la moto.
Pendant le démontage : je glisse un « J’ai connu une copine comme cela, il y a quelques années, quand je lui appuyai sur le bouton, il ne se passait rien non plus ».
Elle me regarde, sourit, se rappelle qu’elle s’est mariée plutôt avec un bucheron sexuel qu’avec un métro sexuel qui se pommade pour avoir la peau douce. Elle me connaît par cœur et sait que j’ai une mauvaise paire et pas une quinte et que je bluffe comme un arracheur de dents avec ma blague à 3 sous.
Au bout de 20 minutes, comme je suis un bucheron et que l’effort ne m’effraie pas, je décide, seul, de dire que je vais dérouler le papier à la main avec la molette. J’ai rien dit jusqu’au bout, mais lire un road book sur une piste en le déroulant de la main gauche, on dirait Achille Zavatta qui fait conduire une moto à un singe. Surtout que le papier qui n’est plus tendu a une furieuse tendance à s’enrouler dans le sens opposé où tu veux qu’il aille.
En route, l’arrivée c’est à Barcelone, pas avant.
Elle plie le livre on part.
On monte, monte et monte encore, on passe de 32°c à 13°c c’est vivifiant, chance il y a un gus qui a inventé la poignée chauffante, merci à lui.
On redescend de la montagne, le mercure reprend ses droits. Le vite nique se fera comme d’hab, sous un arbre à l’ombre, le dessert se fera avec des figues prises sur l’arbre au dessus.
On est à l’heure espagnole, on bouffe le midi à 15h00 et le soir avant d’avoir récuré le cochon, on n’est guère à la sangria avant 21h00.
Mais avant cela, on va jardiner un peu, depuis que l’on a commencé, question kilomètres on est un peu à côté de la plaque, j’ai beau utiliser comme d’hab le trip du GPS et le compteur de la pétoire, j’ai au bout d’un moment 200 à 300 mètres d’écart.
Et quand je dis qu’on jardine, on jardine sévère oublié le balcon, on est passés au format industriel de jardinage, plus rien ne correspond et on se retrouve sur une piste qui ressemblerait à ce que l’on doit emprunter mais pas trop, on descend en direction d’une carrière sur des dalles parcourues à moitié par un cours d’eau, c’est un peu le aqua parc en 2 roues.
Par miracle, en persévérant un peu, c’est bien la seule partie technique que l’on aura trouvé, tout le reste du road book est parfaitement faisable sans avoir le bagage technique de Desprès.
On arrivera à Barcelone à 19h00, hôtel pas trop loin de la rambla et de la place de Catalunya, histoire de laisser la moto tranquille.
L’hôtel que l’on avait réservé fait partie d’une chaîne d’hôtel gay / hétéro friendly. Alors je ne vous le conseille pas. J’en vois d’ici qui se disent : Mais il est homo ?
Non pas du tout, l’hôtel est idéalement situé, tu vas où tu veux à pied, piscine sur le toit et spa, c’était des critères de choix pour se relaxer. Le tarif était sensationnel pour un palace.
En gros c’est un hôtel, mais où il faut accepter de déjeuner le matin avec des mecs qui se donnent la main et se caressent la joue. Moi comme je n’ai d’yeux que pour Môman, je m’en cogne.
Le hic ? Ben c’est que nos amis homos font la teuf jusqu’à plus soif. Tous les soirs visiblement et que l’on n’a pas dormi regard à la boîte de nuit qui se tient sur le toit terrasse.
Sinon, à Barcelone, pour ceux qui ne sont jamais allé, foncez à la Sagrada Familia, c’est vraiment à voir, MAIS, achetez vos tickets sur internet, sinon vous ferez 2 heures de queue.
Après, enfoncez vous dans le Barcelone vieux près de la basilique, vous y trouverez un bar à tapas comme on en fait pas. Et puis si comme nous, vous n’êtes pas trop musées (genre n’allez pas du tout au pueblo de catalunya dans le parc Montjuic, cette chose a été créée pour les croisiéristes) allez voir l’aquarium, c’est un des plus beaux d’Europe.
Alors ma femme a cela de formidable que l’on a prévu 2 jours à Barcelone pour….. Souffler d’un quotidien qui est déjà une course, et on part faire du raid un peu à la va vite pour boucler le road book en 2 jours et demi au lieu de 4.
Et vous savez ce qu’elle me dit en quittant Barcelone ?
C’est dommage, j’aurais bien raccourci Barcelone pour faire une demi-journée de road book de plus.
C’est à ce moment là que je me dis que finalement on vieillit pas si mal que cela.
Avant de repartir bosser et une fois la rentrée effectuée, on a décidé de se barrer sans gosses, rien que nous, un sac léger, sans chaussettes de rechange pour moi et comme je le dis à Môman quand on part que tous les 2 : « Enlève ta culotte, c’est moi qui pilote ».
On a fait comme les vieux, on a mis la pétoire sur la remorque et on a laissé voiture et remorque à Sète chez le beau frère, on a ainsi évité l’autoroute en partie.
Départ de Sète le lundi matin direction Collioure, case 1 du road book.
Et comme dis le proverbe : « Beau temps, belle mer » et non pas beau temps belle mère, ou beau temps belle merde.
Les road book, c’est toujours pareil au début, tu es tellement excité que dans les 3 premiers kilomètres, le temps de reprendre tes esprits, tes repaires et que chacun fasse son trou sur la selle tu jardines. Pour résumer la situation, tu es comme le bobo qui se lance dans le potager de balcon à Paris, pas vraiment performant et pas vraiment bio.
Donc à la croix c’était à gauche et plutôt en face en montant, on a filé tout droit comme des cons et le pire c’est que maman d’habitude elle suit, mais là, il est 10h30, on vient de faire les courses pour le vite nique de midi et elle est pas réveillée, à peine maquillée, pas cafeinée, et en vacances, donc en gros si tu lui demandes de suivre quoi que ce soit, elle te répond en baillant avec un « ho, je sais pas moi ».
C’est donc seul que j’ai attaqué le premier bout de piste avec un sac à dos très chargé ou plutôt un fardeau chargé dans mon dos.
La piste monte en lacets sur les hauteurs, y a pas à dire, c’est beau, enfin c’est toujours beau du moment que tu n’es pas devant un écran d’ordinateur en train de baver devant les récits des autres, ou que tu n’as pas un boite mail qui déborde ou un chef qui te harcèle.
Là, les odeurs c’est toi qui les sens, les cailloux qui tapent sur le sabot, c’est toi qui les entends, que la glissouille de la moto c’est toi qui la maitrise, que Môman qui ronfle c’est toi qui l’écoute.
Tu l’emmènes en vacances respirer le grand air et là paf, la décompression est fatale, l’accident bête, Môman elle coince la bulle, c’est plus une femme que j’ai c’est un culbuto sur une selle à qui on aurait fait avaler un boite de tranxen. Pour vous dire, en vacances je ne lui demande plus l’heure, sa montre est restée sur la table de nuit, pratique quand tu pars en congés avec des avions, des trains ou des bus à prendre.
Arrête tout, descends, il est temps que comme toutes les filles elle aille pisser.
Une fille, cela ne commence pas par profiter du paysage quand on s’arrête, cela commence par chercher un coin pour poser culotte, enfin comme c’est moi qui pilote, voir plus haut pour ceux qui lisent encore avec le doigt sous la ligne, elle n’a pas grand-chose à poser.
Vous vous dîtes, il lui taille un short à sa femme, c’est impressionnant !
En fait, non elle est extra, elle ne se plaint jamais, tu l’arrêtes, elle pisse, s’allonge et fait une sieste, tout le contraire de moi qui bouge tout le temps, elle, elle doit actionner un bouton qui s’intitule : mode vacances.
On fait rien, elle prend un bouquin, elle lit, et, et, et après la première journée où la transition est dure, et que la décompression est terminée, elle suit le road book comme jamais, elle sent quand j’ai un doute et que je ne sais plus si c’est la piste à droite en face à gauche et là j’entends : « Non, la distance est pas bonne, il te manque 300 mètres, vas plus loin ou non, l’embranchement ressemble pas, c’est une sente à droite pas une piste, observes un peu !».
J’ai avec moi un Claude Brasseur pour les anciens, un Jean Claude Cottret pour les plus jeunes, bref un vrai bon copilote né pour la gagne.
Tu lui files une carte et un Gay Pet S, elle t’amène où tu veux. D’ailleurs en parlant de gay, elle va m’y conduire mais c’est pour après.
Alors donc après en gros 45 minutes de roulage, on se pose 2 minutes pour soulager sa vessie.
Second phénomène après les premiers énoncés. Quand elle va soulager sa vessie, alors que tu es perdu au milieu de nulle part et que depuis 3 heures tu n’as croisé personne, à peine m’a-t-elle quitté (et que son absence me manque déjà) pour vaquer à ses occupations, que voilà un être humain sorti de nulle part.
Nous, c’est systématique, c’est même devenu un sport entre nous, si bien que quand elle m’entend rigoler, elle sait que quelqu’un arrive.
Et là ?
Ben cela n’a pas raté, à peine est elle parti derrière un buisson que je vois arriver un couple à pied. Je suis mort de rire, elle a compris.
Le couple en question s’arrête et fait 14 fois le tour de la moto, et au bout du second tour seulement demande : « vous partez par la piste ? »
Affirmant que oui, ils ont commencé à nous raconter leur vie, qu’ils faisaient de la moto mais que notre concept avait l’air sympa, pas trop savoir où aller, ni ce que l’on allait visiter, et comment on trouvait les road book et j’en passe et des meilleures.
Mon bon monsieur, tu suis le road book, tu as une idée globale mais pour le détail, faudra repasser.
Pour sûr que quand tu sors du voyage organisé classique, tu n’es plus un être normal.
Au bout de 20 minutes de discussion, j’ai fait comprendre à ma promise que l’heure tournait et que moi le casse croute au bord de la nationale avec le groupe du club de randonnée pédestre des anciens de chez EDF ce n’est pas mon truc, et que j’adore le vite nique sous un arbre, sans voir personne, à part 2 ou 3 chèvres sauvages et que la sieste est chez moi une institution, tous les jours.
J’adore qu’une fourmi me grimpe sur la jambe quand je bulle entre midi et deux, j’ai l’impression d’avoir gagné au loto.
Alors on a rattrapé le temps perdu, là, mon sac dans mon dos de tout à l’heure s’est transformé en singe.
On enquille de la piste, j’entends les cailloux taper sur le sabot, j’aime ce bruit sourd, les pierres volent de droite de gauche, le pneu derrière qui s’enfonce dans le sol, et le guidon qui vibre entre mes mains, bref le panard.
La piste est magnifique, vue sur la mer à main gauche, c’est bon signe, au milieu des pins on file sud.
Un couple de bobos, Français dans un J9 qui doit fumer plus qu’une centrale à charbon Chinoise me regarde m’arrêter mettre mes trips à zéro. Le regard en dit long, genre : « tiens voilà des sagoins en moto cross ».
Eux, sont assis autour d’une table de camping made in China et boivent un thé importé du Sri Lanka, récolté par des enfants de 10 ans payé une misère, mais visiblement leur pratique est la bonne.
Que voulez vous ma bonne dame, de nos jours si tu ne rentres pas dans le moule, tu déranges…
On vieillit, j’avais prévu d’arriver jusqu’à Estartit, et l’on a finit à Cadaquès à 15h30.
Ca y est Môman est en mode vacances, au complet, à 15h30 quand on rentre dans Cadaquès et que je me gare devant l’hôtel, elle me demande : « On est déjà arrivé, on ne pousse pas un peu plus loin c’est que 15h30? »
Ben non, Cadaquès, c’est la ville de Dali, on va aller voir sa cahute, les criques et se détendre la quiche à Portlligat. Son regard me laisse quoi, Môman elle a du décalage horaire, du jet lag, c’est pas possible.
Belle soirée, on mangera dans Cadaquès au resto la Siréna, la sangria est au top, le repas est bien, voilà, ça s’annonce pas si mal.
Le lendemain, comme elle n’avait pas sa dose hier, je recalcule l’étape, ce soir on dort beaucoup plus sud du côté de Lloret del Mar, c’est magnifique, le château, la plage, la roche, la sangria.
Alors question road book, la journée est moyenne, on traverse une espèce de cochon land, ça pue le porcinnet, les pistes sont pas terribles, elles te permettent de traverser une exploitation de cochon à l’autre, et de finir en presque bord de mer dans des stations balnéaires avec des maisons blanches, des volets fermés, du linge qui sèche aux fenêtres et la guardia civil qui passe 4 par 4 comme dirait Coluche, c’est beau l’Espagne.
Chance, l’escale du soir est bien mieux.
Vous savez ce que c’est un souvenir d’enfance ?
Là j’en ai un qui me travaille depuis que je suis passé devant une pastelleria où en vitrine j’ai vu des XUXO. Les xuxo késaquo ?
Le xuxo, me rappelle toute mon enfance, des larmes me montent aux yeux. Le xuxo est une espèce de croissant fourré à la crème pâtissière que l’on fait frire dans l’huile pour le dorer.
Quand j’allais en vacance à l’Escala quand j’étais minot, je mangeais cela assis sur le trottoir avec ma grand-mère devant la boulangerie. C’est ça un souvenir, une sensation qui n’est pas racontable avec des mots.
Ce soir, j’ai laissé passer l’occasion, il y en avait 2 en vitrine, et comme on allait manger, je me suis dit que j’en trouverai d’autres demain. J’en retrouverai à Barcelone, visiblement les meilleurs de toute la Costa Brava, merci Google.
A Barcelone, je les mangerai assis sur le trottoir, et en mordant le premier morceau, c’est un peu comme le type qui dans Amélie Poulain retrouve sa boite de jouets, moi j’ai fermé les yeux, et des moments magiques de gosse me sont remontés. Le bonheur d’être bien est parfois si simple. Coût de l’opération 4 malheureux euros.
Elle a vu que mes yeux n’étaient pas comme d’habitude, pinaise, plus on vieillit, plus on devient sensible.
Enfin pour l’heure, l’étape du lendemain sera longue, on a prévu de finir à Barcelone rien que cela, cela veut dire 230 kms au minimum à enquiller.
Départ de bonne heure, on va se promener du côté de Montseny, la piste est de nouveau très belle, on navigue entre les arbres, il fait beau, la piste est tout ce qu’il a de plus facile, le road book déroule bien puis d’un coup, j’appuie sur le bouton, mais, mais, mais….. ben ça déroule pas.
Ha, petite pause technique.
Elle prend un livre, lit attend que son pilote de mari commence à mettre à poil la moto.
Pendant le démontage : je glisse un « J’ai connu une copine comme cela, il y a quelques années, quand je lui appuyai sur le bouton, il ne se passait rien non plus ».
Elle me regarde, sourit, se rappelle qu’elle s’est mariée plutôt avec un bucheron sexuel qu’avec un métro sexuel qui se pommade pour avoir la peau douce. Elle me connaît par cœur et sait que j’ai une mauvaise paire et pas une quinte et que je bluffe comme un arracheur de dents avec ma blague à 3 sous.
Au bout de 20 minutes, comme je suis un bucheron et que l’effort ne m’effraie pas, je décide, seul, de dire que je vais dérouler le papier à la main avec la molette. J’ai rien dit jusqu’au bout, mais lire un road book sur une piste en le déroulant de la main gauche, on dirait Achille Zavatta qui fait conduire une moto à un singe. Surtout que le papier qui n’est plus tendu a une furieuse tendance à s’enrouler dans le sens opposé où tu veux qu’il aille.
En route, l’arrivée c’est à Barcelone, pas avant.
Elle plie le livre on part.
On monte, monte et monte encore, on passe de 32°c à 13°c c’est vivifiant, chance il y a un gus qui a inventé la poignée chauffante, merci à lui.
On redescend de la montagne, le mercure reprend ses droits. Le vite nique se fera comme d’hab, sous un arbre à l’ombre, le dessert se fera avec des figues prises sur l’arbre au dessus.
On est à l’heure espagnole, on bouffe le midi à 15h00 et le soir avant d’avoir récuré le cochon, on n’est guère à la sangria avant 21h00.
Mais avant cela, on va jardiner un peu, depuis que l’on a commencé, question kilomètres on est un peu à côté de la plaque, j’ai beau utiliser comme d’hab le trip du GPS et le compteur de la pétoire, j’ai au bout d’un moment 200 à 300 mètres d’écart.
Et quand je dis qu’on jardine, on jardine sévère oublié le balcon, on est passés au format industriel de jardinage, plus rien ne correspond et on se retrouve sur une piste qui ressemblerait à ce que l’on doit emprunter mais pas trop, on descend en direction d’une carrière sur des dalles parcourues à moitié par un cours d’eau, c’est un peu le aqua parc en 2 roues.
Par miracle, en persévérant un peu, c’est bien la seule partie technique que l’on aura trouvé, tout le reste du road book est parfaitement faisable sans avoir le bagage technique de Desprès.
On arrivera à Barcelone à 19h00, hôtel pas trop loin de la rambla et de la place de Catalunya, histoire de laisser la moto tranquille.
L’hôtel que l’on avait réservé fait partie d’une chaîne d’hôtel gay / hétéro friendly. Alors je ne vous le conseille pas. J’en vois d’ici qui se disent : Mais il est homo ?
Non pas du tout, l’hôtel est idéalement situé, tu vas où tu veux à pied, piscine sur le toit et spa, c’était des critères de choix pour se relaxer. Le tarif était sensationnel pour un palace.
En gros c’est un hôtel, mais où il faut accepter de déjeuner le matin avec des mecs qui se donnent la main et se caressent la joue. Moi comme je n’ai d’yeux que pour Môman, je m’en cogne.
Le hic ? Ben c’est que nos amis homos font la teuf jusqu’à plus soif. Tous les soirs visiblement et que l’on n’a pas dormi regard à la boîte de nuit qui se tient sur le toit terrasse.
Sinon, à Barcelone, pour ceux qui ne sont jamais allé, foncez à la Sagrada Familia, c’est vraiment à voir, MAIS, achetez vos tickets sur internet, sinon vous ferez 2 heures de queue.
Après, enfoncez vous dans le Barcelone vieux près de la basilique, vous y trouverez un bar à tapas comme on en fait pas. Et puis si comme nous, vous n’êtes pas trop musées (genre n’allez pas du tout au pueblo de catalunya dans le parc Montjuic, cette chose a été créée pour les croisiéristes) allez voir l’aquarium, c’est un des plus beaux d’Europe.
Alors ma femme a cela de formidable que l’on a prévu 2 jours à Barcelone pour….. Souffler d’un quotidien qui est déjà une course, et on part faire du raid un peu à la va vite pour boucler le road book en 2 jours et demi au lieu de 4.
Et vous savez ce qu’elle me dit en quittant Barcelone ?
C’est dommage, j’aurais bien raccourci Barcelone pour faire une demi-journée de road book de plus.
C’est à ce moment là que je me dis que finalement on vieillit pas si mal que cela.
Re: RB 18 Collioure - Barcelone
Là je dis: MONSIEUR.
Quel style, quel phrasé: c'est un peu comme du Audiard poché au San Antonio avec une touche d'Enduro-mag.
Même que si tu as d'autres photo on est preneur! (de la pistouille hein, pas de madame derrière les buissons).
Quel style, quel phrasé: c'est un peu comme du Audiard poché au San Antonio avec une touche d'Enduro-mag.
Même que si tu as d'autres photo on est preneur! (de la pistouille hein, pas de madame derrière les buissons).
beemer_24- Nombre de messages : 976
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Re: RB 18 Collioure - Barcelone
Génial !
juliob2- Admin
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Re: RB 18 Collioure - Barcelone
Sacré Bertrand !
Sache qu'on prend autant de plaisir à te lire que toi à raconter, merci camarade .
Sache qu'on prend autant de plaisir à te lire que toi à raconter, merci camarade .
Quasimoto- Nombre de messages : 2749
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Re: RB 18 Collioure - Barcelone
Quel plaisir de lire ce post !
le prochain est pour quand ?
belles rando à toi et möman !
Salutations Pacific
le prochain est pour quand ?
belles rando à toi et möman !
Salutations Pacific
Invité- Invité
Re: RB 18 Collioure - Barcelone
eh lolo elle est pas mal la zone erogene tu as vachement progresse en trial
jjacks- Nombre de messages : 170
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Re: RB 18 Collioure - Barcelone
jjacks a écrit:eh lolo elle est pas mal la zone erogene tu as vachement progresse en trial
ha ouiiii, c'est la meilleure des zones à môman celle-là. Je l'attaque en 2 et garde un max d’adhérence en enroulant au max.
je sors à 0 à chaque fois et môman adore ça !
Invité- Invité
Re: RB 18 Collioure - Barcelone
Toujours aussi rafraichissant tes CR !
Question . Il ne bouge pas trop ton lecteur de RB sur la barre de la bulle ?
Surtout que c'est un motorisé donc dans les 1000g...
Question . Il ne bouge pas trop ton lecteur de RB sur la barre de la bulle ?
Surtout que c'est un motorisé donc dans les 1000g...
trailman- Nombre de messages : 2257
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Re: RB 18 Collioure - Barcelone
alors là , bravo
t' es vraiment le roi du CR
t' es vraiment le roi du CR
jeff34- Nombre de messages : 2459
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Re: RB 18 Collioure - Barcelone
Salut à tous,
A la question maman lit elle tes CR, je réponds oui.
Mais ca l'a fait rigoler. Donc c'est que ca lui plait, quand ell est pas contente elle le dit!
A la question maman lit elle tes CR, je réponds oui.
Mais ca l'a fait rigoler. Donc c'est que ca lui plait, quand ell est pas contente elle le dit!
Re: RB 18 Collioure - Barcelone
Pour le dérouleur, il ne bouge pas, il est quand même monté sur élastomères dures pour absorber les vibrations.
Mais au moins la haut, il est clairement visible.
Mais au moins la haut, il est clairement visible.
Re: RB 18 Collioure - Barcelone
Merci Bertrand pour ce CR qui se lit super bien !...
J'étais ce matin en train de me dire que ça pourrait être pas mal d'explorer un peu ce que fait Vibraction... Ils ont pas mal de RB en Espagne, et au Maroc aussi... Est-ce que tu en as suivi d'autres que le RB 18 ? Si oui, quels sont tes coups de coeur (niveau "côté sauvage de la piste avec max deux trois chèvres - sauvages - croisées par jour") ?!
J'étais ce matin en train de me dire que ça pourrait être pas mal d'explorer un peu ce que fait Vibraction... Ils ont pas mal de RB en Espagne, et au Maroc aussi... Est-ce que tu en as suivi d'autres que le RB 18 ? Si oui, quels sont tes coups de coeur (niveau "côté sauvage de la piste avec max deux trois chèvres - sauvages - croisées par jour") ?!
Invité- Invité
Re: RB 18 Collioure - Barcelone
merci pour ce CR qui me rend jaloux fait envie (même pas mal)
qu'est ce que c'est comme valise latérale sur ta F 800 ???
qu'est ce que c'est comme valise latérale sur ta F 800 ???
mixmaniax- Nombre de messages : 433
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Date d'inscription : 26/09/2014
Re: RB 18 Collioure - Barcelone
Loic,
On a surtout fait les road book de pistav.
Vibraction, j'en ai fait 2: le 18 donc et les pistes oubliées au maroc.
Et comme je suis un garçon sympa, tu trouveras ton bonheur ci dessous.
C'était une ballade d'homme..... avec nos femmes.
Velue quoi:
Bon ben je n'avais jamais fait le résumé avec les photos, j'ai pris le temps de le faire......
Alors voilà, on avait déjà l’équipe, et presque la formule.
En fait de formule, on avait choisi comme dans PULP FICTION : LE Big Mac, a savoir un road book de Vibraction qui s’intitule les pistes oubliées.
A savoir quand même que les photos d’illustration du bazar sur le site datent de l’an 40 et que l’on avait 10 jours devant nous pour un road book de 15.
Faîtes le compte il a fallut couper dans le vif. On a donc limité le road book de Marrakech à presque Zagora soit 8 bonnes journées de road book avec de la piste à s’en faire péter la sous ventrière.
Départ de Barcelone par le bateau pour les sexes forts, vols direct Marseille Marrakech pour les sexes dits faibles avec hôtel réservé à l’arrivée massage, hammam, gommage, gant de crin, et premier tajine.
Nous pendant ce temps on enquille 2 jours de bateau, je vous passe les détails, le seul souvenir que tu en gardes c’est l’odeur. Ton cerveau fait abstraction de tout, de la vue, du bruit, même du toucher, il ne se concentre que sur une seul chose, ton nez. Quand tu sors de là dedans à Tanger, tout pue, tes fringues, ta veste, ton tee shirt, et même tes chaussettes qui d’habitude ont une odeur bien particulière qui est tienne, non, là même tes chaussettes sentent cette odeur caractéristique de car ferry qui fait des voyages sur le Maghreb. Ca sent une odeur si particulière que ton cerveau de temps à autres te fait des piqures de rappel.
De Tanger, pendant que ces dames se ont papouiller nues comme il se doit au hammam, on s’enquille 600 bornes d’autoroute vers Marrakech. Tu t’étais dit qu’au Maroc il ne pleut jamais, et tu avais dit je m’en vais faire comme les pilotes dou rally raid et commé Fabrizio, je vais rouler avec lé lunettes à écran IRRIDIUM.
Bon ben là, tu t’arrêtes vite sur la bordure de l’autoroute pour choper un caleçon et le caler autour du masque, because que les gouttes d’eau à 140 ça pique sévère.
Le soir visite de Marrakech, retrouvailles, petite nuit à l’IBIS de la gare.
Le lendemain, chargement des mamans, et en route pour les cascades d’Ouzoud haut lieu touristique du coin. Tu y vas par la route, mais tu as les pieds qui battent la mesure sur les cales pieds en attendant les premières pistes.
Du calme Mastoc que le vieux disant la Château de ma Mère de Pagnol, là c’est pareil, on attaque tranquille la première pistounette qui est en fait goudronnée. A cette manie de vouloir faire tout pareil que comme en France, les pistes se goudronnent plus vite qu’il ne faut de temps pour le dire.
Cette première partie de road book nous amène à traverser l’Atlas dans un sens puis dans l’autre d’abord en direction de Imilchil.
L’organisation est bien rodée, le midi, c’est le Quarter Pounder with Cheese pour tout le monde à savoir que vous prenez (suivez bien c’est une recette de top chef…) :
- Un demi pain Marocain par personne par sandwich
- Une boîte de thon par couple
- 2 vaches qui rit par personne.
Bon ça fait réviser les tables de deux et les proportions, mais grosso modo, le midi c’est casse croute à l'ombre et le soir guest house.
Le second jour, la météo plutôt fraîche nous oblige à stopper dans une restaurant local qui fit à la fois restaurant, cantine, self service et qui prépare, après être allé chercher le type qui est actuellement sous la R18 dehors, de délicieux Kefthas berbères mais pas en un temps record.
Le prix lui est record, on mange bien pour 5 euros par personne.
De là la piste se gâte, faut s’enquiller compte tenu du retard pris et ouvrir comme des gorets (au Maroc ça tombe bien) pour finir le soir du côté des gorges du Dadès).
Le 3ème larron en béhème aura eu peur pour ses carters et nous abandonnera pour finir en direct par la route.
Benj et Bibi, on finit de s’enquiller 200 bornes de piste dans l’après midi pour finir l’étape un peu calmé le soir dans un hôtel qu’il est bien pour y dormir mais pas que….
Ben oui, essaie de faire avaler 200 bornes de piste à ta bien aimé derrière sans lui promettre un massage à l’arrivée, il est hors de question qu’elle reparte avec toi une seconde fois sans râler.
Le soir à Dadès, il faut impérativement se faire une beauté, et au soleil couchant aller dans les gorges et faire des photos.
Bon on y croisera toujours des malins qui vont à l’hôtel de l’autre côté de la rivière, mais il faut aller un poil plus loin au début des gorges et se laisse griser par la couleur que peut prendre la roche.
En rentrant, on pourra au choix s’arrêter chez le barbier et sentir le coupe choux le long de sa gorge, en gardant une main sur son colt au cas où (mais bon là c’est que si il y a la musique du bon de la brute et du truand) soit, mais je conseille vivement le barbier, aller tenter de boire un coca bien frais en regardant les motos locales se livrer à un balai incessant et avec des chargements improbables.
Après les gorges du Dadès, le road book disait piste difficile. Moi quand c’est marqué comme ça, je suis comme Obélix qui voit des Romains. Hilare.
Il n’y a pas beaucoup de précisions, c’est juste marqué piste cassante avec marches.
Alors moi les marches j’ai bien remarqué, j’ai moins bien remarqué les cailloux sur les côtés…..
Alors que j’attaquais à bonne allure, mon petit camarade en BM a vu passer une valise Touratech qui avait perdu son propriétaire.
Chance, je ne pars jamais sans un jeu de sangles « planche à voile », le genre de truc qui te sauve un homme qui n’avait que sa bitte et son couteau et qui dans pareil cas, ni l’un ni l’autre ne va te servir.
On va finir l’étape tranquille, et le soir on sera reçu comme des princes dans une guest house tenue par soit disant 2 frères mais qui doivent être pour le mariage pour tous.
Le lendemain sera la journée de toutes les émotions, à l’étude du road book le soir, il est spécifié que la piste peut être boueuse, et forcement le matin au départ il pleut des hallebardes.
Alors comme le sponsor est pas trop méchant, on est partis se recoucher 2 heures le temps que tout cela se calme.
Au bout d’une heure, nous, les mâles dominants, on avait bin compris que pour arriver à l’étape le soir il fallait affronter la pluie.
Dans ces moments là tu te persuades comme tu peux : C’est mieux là non, on y va ?
Finalement, une fois qu’elle avait le casque sur la tête et la visière baissée, elle n’a pas vu la différence, on est partis.
Le soleil fait son apparition après avoir roulé une heure rendant la piste telle la glace de Sotchi il y a 2 mois.
Alors on pourra me parler des pneus meilleurs que d’autres, des Karoo, des TKC, des Desert, des Rally et j’en passe.
Ben le constat est le même quand c’est gras, c’est gras, et que le bestiau quand il glisse, tu peux voir des crampons tendres, voire même des crampons très tendres, ou encore super tendres limite amoureux, tu finis par terre.
On en profité pour reprendre un brin la chaîne, c’est tellement plus propre grand il y a de la terre que quand c’est propre….
Là, après 10 relevages (on a arrêté de compter) notre copain en BM a jeté l’éponge et a choisi le bitume.
Nous comme des grands gaillards on a pris l’option manutention :
A savoir que la moto s’est enfoncée là de son plein gré et d’un coup d’un seul.
Pour avoir de l’appui il y en avait, même trop.
Une bonne heure et demi pour sortir l’engin de là dedans, fini en terrassier.
On aurait pu croire que cela nous aurait refroidi, même pas un brin.
Et puis on a commencé à jardiner, que je tourne à gauche à droite, à gauche à chercher notre chemin à taper le Guide Du Paumé Solitaire, puis à espérer trouver le nord et enfin l’espoir est venu du berger qui traversait la route.
Question : « c’est par là la piste de Nekob ? »
Réponse : « Chouia chouia, Nékob »
S’en est suivi une discussion de 5 minutes tel un dialogue de sourds, où c’est comme si tu demandais à un gonze qui ramasse des champignons qu’il t’indique son coin de prédilection.
Au bout d’un moment, on a finit par y aller. Et ben on a pas été déçus.
A pour une piste c’était une belle piste avec des trous, des ornières, des cailloux, que même sur la fin on s’est demandés si on finirait par arriver.
A la question de ces dames : Vous savez où on est ? et où on va ?
On a fait la même réponse que le Marocain vu 2 heures avant avec des gestes vagues et un regard lointain genre un Corse qui dirait où se planque Collona dans le maquis.
Mais on a assuré dans les réponses, elles ont marché, presque couru à côté de la moto histoire que leur bonhomme de mari puisse avancer sans problème. Bon vu l’état du terrain il fallait bien le tout.
A Nekob, on a pris la douche, pris l’apéro, mangé et après cela il n’était pas vraiment question de passer en revue le Kama Sutra à l’endroit et à l’envers.
La brouette Togolaise, on verra cela demain matin, là mes bras demandent un peu de repos.
Le lendemain, il fallait songer à se remonte vers Marrakech pour reposer nos moitiés respectives, on avait promis un massage au départ et un à l’arrivée.
Une fois qu’on les avaient posées, il a fallu se refader les 600 bornes vers Tanger en passant par le RIF cette fois, histoire d’admirer les champs de chanvre sauvage à rouler.
Prendre le bateau et rentrer.
Bon après tout cela, rentrer par l’autoroute et manquer de mourir après avoir vécu toutes ces aventures.
Comment ?
Ben cela ne m’était jamais arrivé, mais j’ai intercepté un pigeon qui traversait l’autoroute à 140 en plein casque.
Je n’ai pas eu le temps de calculer l’énergie cinétique développée par le choc.
Le pigeon ? Il aurait pu finir avec des petits pois au fond d’une casserole en fonte bien épaisse.
J’ai bien failli finir allongé sous le poids lourd d’a côté non pas pour faire la vidange mais pour dégager le pigeonneau coincé dans mon casque.
Ouf que, mon ange gardien était là.
On a surtout fait les road book de pistav.
Vibraction, j'en ai fait 2: le 18 donc et les pistes oubliées au maroc.
Et comme je suis un garçon sympa, tu trouveras ton bonheur ci dessous.
C'était une ballade d'homme..... avec nos femmes.
Velue quoi:
Bon ben je n'avais jamais fait le résumé avec les photos, j'ai pris le temps de le faire......
Alors voilà, on avait déjà l’équipe, et presque la formule.
En fait de formule, on avait choisi comme dans PULP FICTION : LE Big Mac, a savoir un road book de Vibraction qui s’intitule les pistes oubliées.
A savoir quand même que les photos d’illustration du bazar sur le site datent de l’an 40 et que l’on avait 10 jours devant nous pour un road book de 15.
Faîtes le compte il a fallut couper dans le vif. On a donc limité le road book de Marrakech à presque Zagora soit 8 bonnes journées de road book avec de la piste à s’en faire péter la sous ventrière.
Départ de Barcelone par le bateau pour les sexes forts, vols direct Marseille Marrakech pour les sexes dits faibles avec hôtel réservé à l’arrivée massage, hammam, gommage, gant de crin, et premier tajine.
Nous pendant ce temps on enquille 2 jours de bateau, je vous passe les détails, le seul souvenir que tu en gardes c’est l’odeur. Ton cerveau fait abstraction de tout, de la vue, du bruit, même du toucher, il ne se concentre que sur une seul chose, ton nez. Quand tu sors de là dedans à Tanger, tout pue, tes fringues, ta veste, ton tee shirt, et même tes chaussettes qui d’habitude ont une odeur bien particulière qui est tienne, non, là même tes chaussettes sentent cette odeur caractéristique de car ferry qui fait des voyages sur le Maghreb. Ca sent une odeur si particulière que ton cerveau de temps à autres te fait des piqures de rappel.
De Tanger, pendant que ces dames se ont papouiller nues comme il se doit au hammam, on s’enquille 600 bornes d’autoroute vers Marrakech. Tu t’étais dit qu’au Maroc il ne pleut jamais, et tu avais dit je m’en vais faire comme les pilotes dou rally raid et commé Fabrizio, je vais rouler avec lé lunettes à écran IRRIDIUM.
Bon ben là, tu t’arrêtes vite sur la bordure de l’autoroute pour choper un caleçon et le caler autour du masque, because que les gouttes d’eau à 140 ça pique sévère.
Le soir visite de Marrakech, retrouvailles, petite nuit à l’IBIS de la gare.
Le lendemain, chargement des mamans, et en route pour les cascades d’Ouzoud haut lieu touristique du coin. Tu y vas par la route, mais tu as les pieds qui battent la mesure sur les cales pieds en attendant les premières pistes.
Du calme Mastoc que le vieux disant la Château de ma Mère de Pagnol, là c’est pareil, on attaque tranquille la première pistounette qui est en fait goudronnée. A cette manie de vouloir faire tout pareil que comme en France, les pistes se goudronnent plus vite qu’il ne faut de temps pour le dire.
Cette première partie de road book nous amène à traverser l’Atlas dans un sens puis dans l’autre d’abord en direction de Imilchil.
L’organisation est bien rodée, le midi, c’est le Quarter Pounder with Cheese pour tout le monde à savoir que vous prenez (suivez bien c’est une recette de top chef…) :
- Un demi pain Marocain par personne par sandwich
- Une boîte de thon par couple
- 2 vaches qui rit par personne.
Bon ça fait réviser les tables de deux et les proportions, mais grosso modo, le midi c’est casse croute à l'ombre et le soir guest house.
Le second jour, la météo plutôt fraîche nous oblige à stopper dans une restaurant local qui fit à la fois restaurant, cantine, self service et qui prépare, après être allé chercher le type qui est actuellement sous la R18 dehors, de délicieux Kefthas berbères mais pas en un temps record.
Le prix lui est record, on mange bien pour 5 euros par personne.
De là la piste se gâte, faut s’enquiller compte tenu du retard pris et ouvrir comme des gorets (au Maroc ça tombe bien) pour finir le soir du côté des gorges du Dadès).
Le 3ème larron en béhème aura eu peur pour ses carters et nous abandonnera pour finir en direct par la route.
Benj et Bibi, on finit de s’enquiller 200 bornes de piste dans l’après midi pour finir l’étape un peu calmé le soir dans un hôtel qu’il est bien pour y dormir mais pas que….
Ben oui, essaie de faire avaler 200 bornes de piste à ta bien aimé derrière sans lui promettre un massage à l’arrivée, il est hors de question qu’elle reparte avec toi une seconde fois sans râler.
Le soir à Dadès, il faut impérativement se faire une beauté, et au soleil couchant aller dans les gorges et faire des photos.
Bon on y croisera toujours des malins qui vont à l’hôtel de l’autre côté de la rivière, mais il faut aller un poil plus loin au début des gorges et se laisse griser par la couleur que peut prendre la roche.
En rentrant, on pourra au choix s’arrêter chez le barbier et sentir le coupe choux le long de sa gorge, en gardant une main sur son colt au cas où (mais bon là c’est que si il y a la musique du bon de la brute et du truand) soit, mais je conseille vivement le barbier, aller tenter de boire un coca bien frais en regardant les motos locales se livrer à un balai incessant et avec des chargements improbables.
Après les gorges du Dadès, le road book disait piste difficile. Moi quand c’est marqué comme ça, je suis comme Obélix qui voit des Romains. Hilare.
Il n’y a pas beaucoup de précisions, c’est juste marqué piste cassante avec marches.
Alors moi les marches j’ai bien remarqué, j’ai moins bien remarqué les cailloux sur les côtés…..
Alors que j’attaquais à bonne allure, mon petit camarade en BM a vu passer une valise Touratech qui avait perdu son propriétaire.
Chance, je ne pars jamais sans un jeu de sangles « planche à voile », le genre de truc qui te sauve un homme qui n’avait que sa bitte et son couteau et qui dans pareil cas, ni l’un ni l’autre ne va te servir.
On va finir l’étape tranquille, et le soir on sera reçu comme des princes dans une guest house tenue par soit disant 2 frères mais qui doivent être pour le mariage pour tous.
Le lendemain sera la journée de toutes les émotions, à l’étude du road book le soir, il est spécifié que la piste peut être boueuse, et forcement le matin au départ il pleut des hallebardes.
Alors comme le sponsor est pas trop méchant, on est partis se recoucher 2 heures le temps que tout cela se calme.
Au bout d’une heure, nous, les mâles dominants, on avait bin compris que pour arriver à l’étape le soir il fallait affronter la pluie.
Dans ces moments là tu te persuades comme tu peux : C’est mieux là non, on y va ?
Finalement, une fois qu’elle avait le casque sur la tête et la visière baissée, elle n’a pas vu la différence, on est partis.
Le soleil fait son apparition après avoir roulé une heure rendant la piste telle la glace de Sotchi il y a 2 mois.
Alors on pourra me parler des pneus meilleurs que d’autres, des Karoo, des TKC, des Desert, des Rally et j’en passe.
Ben le constat est le même quand c’est gras, c’est gras, et que le bestiau quand il glisse, tu peux voir des crampons tendres, voire même des crampons très tendres, ou encore super tendres limite amoureux, tu finis par terre.
On en profité pour reprendre un brin la chaîne, c’est tellement plus propre grand il y a de la terre que quand c’est propre….
Là, après 10 relevages (on a arrêté de compter) notre copain en BM a jeté l’éponge et a choisi le bitume.
Nous comme des grands gaillards on a pris l’option manutention :
A savoir que la moto s’est enfoncée là de son plein gré et d’un coup d’un seul.
Pour avoir de l’appui il y en avait, même trop.
Une bonne heure et demi pour sortir l’engin de là dedans, fini en terrassier.
On aurait pu croire que cela nous aurait refroidi, même pas un brin.
Et puis on a commencé à jardiner, que je tourne à gauche à droite, à gauche à chercher notre chemin à taper le Guide Du Paumé Solitaire, puis à espérer trouver le nord et enfin l’espoir est venu du berger qui traversait la route.
Question : « c’est par là la piste de Nekob ? »
Réponse : « Chouia chouia, Nékob »
S’en est suivi une discussion de 5 minutes tel un dialogue de sourds, où c’est comme si tu demandais à un gonze qui ramasse des champignons qu’il t’indique son coin de prédilection.
Au bout d’un moment, on a finit par y aller. Et ben on a pas été déçus.
A pour une piste c’était une belle piste avec des trous, des ornières, des cailloux, que même sur la fin on s’est demandés si on finirait par arriver.
A la question de ces dames : Vous savez où on est ? et où on va ?
On a fait la même réponse que le Marocain vu 2 heures avant avec des gestes vagues et un regard lointain genre un Corse qui dirait où se planque Collona dans le maquis.
Mais on a assuré dans les réponses, elles ont marché, presque couru à côté de la moto histoire que leur bonhomme de mari puisse avancer sans problème. Bon vu l’état du terrain il fallait bien le tout.
A Nekob, on a pris la douche, pris l’apéro, mangé et après cela il n’était pas vraiment question de passer en revue le Kama Sutra à l’endroit et à l’envers.
La brouette Togolaise, on verra cela demain matin, là mes bras demandent un peu de repos.
Le lendemain, il fallait songer à se remonte vers Marrakech pour reposer nos moitiés respectives, on avait promis un massage au départ et un à l’arrivée.
Une fois qu’on les avaient posées, il a fallu se refader les 600 bornes vers Tanger en passant par le RIF cette fois, histoire d’admirer les champs de chanvre sauvage à rouler.
Prendre le bateau et rentrer.
Bon après tout cela, rentrer par l’autoroute et manquer de mourir après avoir vécu toutes ces aventures.
Comment ?
Ben cela ne m’était jamais arrivé, mais j’ai intercepté un pigeon qui traversait l’autoroute à 140 en plein casque.
Je n’ai pas eu le temps de calculer l’énergie cinétique développée par le choc.
Le pigeon ? Il aurait pu finir avec des petits pois au fond d’une casserole en fonte bien épaisse.
J’ai bien failli finir allongé sous le poids lourd d’a côté non pas pour faire la vidange mais pour dégager le pigeonneau coincé dans mon casque.
Ouf que, mon ange gardien était là.
Re: RB 18 Collioure - Barcelone
Once again super
Si je peux me permettre une suggestion sur une faute de gout, le quarter machin, au Maroc préférer la sardine au Thon, premier producteur mondial.
Par contre vache qui rit c'est parfait
Si je peux me permettre une suggestion sur une faute de gout, le quarter machin, au Maroc préférer la sardine au Thon, premier producteur mondial.
Par contre vache qui rit c'est parfait
Re: RB 18 Collioure - Barcelone
Super, merci Bertrand ! C'était justement l'une des pistes que j'aimerais faire au Maroc !... J'ai vu des grands espaces entre les paragraphes, et me suis demandé s'il y avait des photos que mon ordi n'a malheureusement pas téléchargées...
Invité- Invité
Re: RB 18 Collioure - Barcelone
oui il y a des photos, je pense qu casaimages les a supprimées car je ne suis pas inscrit.
Saches que c'est un truc d'homme ces pistes oubliées, pas vraiment un coin à s'aventurer seul.
Saches que c'est un truc d'homme ces pistes oubliées, pas vraiment un coin à s'aventurer seul.
Re: RB 18 Collioure - Barcelone
Bizarre que ces photos aient été supprimées... Tu es pourtant inscrit sur ce forum...
Ok pour la difficulté de ces pistes, j'en prends note, je ne partirai pas seul ! (Pour ça, les pistes en Turquie sont moins difficiles -- mais sont plus longues à atteindre par la route ! )
Ok pour la difficulté de ces pistes, j'en prends note, je ne partirai pas seul ! (Pour ça, les pistes en Turquie sont moins difficiles -- mais sont plus longues à atteindre par la route ! )
Invité- Invité
Re: RB 18 Collioure - Barcelone
essaie là peut être:
https://f800-bmw.1fr1.net/t3703-les-aventures-de-bertrand?highlight=bertrand
des fois que cela marche mieux.
https://f800-bmw.1fr1.net/t3703-les-aventures-de-bertrand?highlight=bertrand
des fois que cela marche mieux.
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Dim 29 Sep 2024, 5:56 pm par L73