Les Aventures de Bertrand

L’islande,


On m’en avait parlé comme d’une terre de feu et de glace, c’était sans oublier que c’était aussi une terre d’eau qui descend du ciel……

Mais cela avait commencé déjà en partant. Pour aller en Islande il faut commencer par avoir une très grosse envie, un peu comme avec Nesquick, car les 2300 KMS jusqu’à HIRSTHALS faut se les fader. En même temps, juste en regardant de l’autre côté du rail de sécurité, tu te dis que tu as fait un bon choix, de l’autre côté, les pare chocs se touchent, vive les week end de cat écrasé avec Bison futé.
2300 bornes à suivre une 800 GS accroché au porte vélo. Nous le TEAM, pour lé (à prononcer à l’italienne) Pilote on est prêt à tout. Lui lé pilote, il prend l’avion jusqu’ ‘à l’arrivée.

Cela aurait pu être une partie de plaisir, sauf que là déjà il pleut, ça promet, moi avec mon naturel optimiste, je dis : C’est une averse. Bon l’averse a duré ses 6 ou 700 bornes. Averse mais belle bête.

Le nord du Danemark, c’est beau, mais ce qui te frappe en arrivant de Marseille city les bains, c’est que c’est propre, et les gens sont d’une gentillesse rare, Danemark Islande même combat.
Lé pilote oubliera son smart portable sur le banc de la piscine, et le retrouvera 1 heure plus tard à la même place. Alors de 2 choses l’une, où bien ils ne sont pas accroc à la technologie ou alors ils sont tous aveugles à force de boire comme des trous le samedi soir.

Après les quelques milliers de kilomètres en bagnole, on va s’enquiller 2 jours et demi de bateau.
C’est cool, au moins ce n’est pas moi qui conduit.
Après quand tu as une famille de 6, tu es obligé de te transformer petit à petit en manouche, t’as beau faire de efforts, quand tu pars comme ça, tu finis toujours tel un SDF où que tu sois, et même si tu roules avec le dernier classe G à 300 patates.




Beau temps, belle mer pour arriver jusqu’aux îles Feroe, ça tombe bien sur le ferry, le soir on avait pris la formule offensive.



Personne de malade, alors le buffet du restaurant (à prendre impérativement si vous allez là bas en ferry) on te lui a mis une gifle que le chef de rang a finit par nous regarder du coin de l’œil, on a été pire que les papys et mamies camping cariste qui sont pourtant pire qu’un bande de hyènes affamées.

Et là le jour de l’arrivée c’est le choc. Il pleut des trombes, on sort du ferry, les essuies glace en couinent de chagrin, à 6 dans un def quand il pleut tu n’as pas besoin d’aller au Hammam, la buée tu l’as sur les vitres et tu fais avec.

Môman commencerait presque même à pleurer en se disant que 3 semaines comme ça va falloir du courage. On s’engueule, le ton monte, le problème c’est que personne ne veut quitter la voiture.
On finit par ramasser toute notre troupeau et en route.
Le second choc tu l’as quand tu passes devant le panneau qui t’indique la température : 4°c.

Tu vois la pub pour fisherman friend, ben tu y es là, la claque c’est toi qui l’a prend et pour couronner le tout, le bébé a faim, les autres envie de pisser, encore un soif.
On touche le fond. Mais qu’il faut être con pour venir dans ce pays de tordus.

On finit par se caler dans un camping à Eyglistadir pour la nuit, la pluie a cessé, le vent l’a remplace.

En camping, tu pleures 2 fois : Quand il pleut et quand il y a du vent.
Bon ben pour ce soir on va beaucoup mais alors beaucoup moins pisser.
Le lendemain nous donnera une accalmie, avec la vue sur le lac et un bon rayon de soleil.



Direction ASKJA par les pistes.
Enfin des pistes, chic chic chic des pistes à Romains. On peut dire que tout le monde s’en donne à cœur joie. Dans 3 semaines, on dira : Encore une piste !!! Il n’y aurait pas une route pour y aller plutôt ?

Qui dit première piste dit premiers gués !!!!

Toujours ce vent qui souffle à 100km/h, le picnic de midi se fait en avalant des sandwich jambon beurre cailloux, on est toujours pas acclimaté avec ce pays de tordus.
Alors pour les gués, nous comme on est un team, on a notre propre technique :



Si lé pilote il jouge qu’il pé passer lé gué seul, il va à fond à fond, sinon, il attend lé voiture d’assistance rapide qué lé passe d’abord.
Dès lé premier gué il faut porter assistance au pilote qui a dé l’eau plein les bottes, mais lé pilote, il joue la gagne, donc il dit rien.



Pas de cul pour lui au fur et à mesure que l’on avance, on nous dit que la piste qui va à Askja est fermée, demi tour direction Akurery.

On restera 3 nuits à Akurery, je ne sais pas comment vit le patron du camping toujours est il qu’à 2 heures du matin il nous a sonné pour nous demander pourquoi on n’avait pas mis l’autocollant sur la tente. Il a eu du cul de ne pas faire ça à Marseille. Il prenait 2 balles dans la tête, ils le découpaient et le brulait mort vif.



Et là on a commencé à comprendre comment vivaient les tordus en Islande.
Direction la piscine d’eau chaude en extérieur pour la baignade du jour.

Encore un petit choc, tu rentres à la piscine, tu vas au vestiaire et tu ne vois que des mecs à poil. Tu regardes à 2 fois pour savoir si tu n’es pas par hasard rentré dans une boîte à partouze pour les hommes qui s’aiment entre eux, mais non, tout le monde se lave joyeusement, ça frotte et ça récure.

C’est là que le pilote a oublié son téléphone sur le banc. Certains font tomber la savonnette, d’autres le téléphone, peut être ça marche mieux.
C’est tout simplement magique, 6°c dehors, et 37°c dans l’eau, une eau laiteuse, tu ne sais pas où tu mets tes arpions mais par terre c’est chaud.

En fait, tous les soirs on cherchera des piscines, en fait on ne cherche pas beaucoup, il y en a partout pour se laver et se délasser.
Pour les célibataires qui aimeraient faire des rencontres douces et suaves en Islande sachez que, et on le tient de nos moitiés respectives, les Islandaises ont très bon appétit et que leur petit ventre a plutôt le profil d’un big mac et que c’est plutôt Bob Marley question toison.

Nous mâles, on s’imaginait la beauté nordique blonde aux yeux bleus, on est rentrés un poil déçus. Je dis ça en même temps, je ne crois pas que la gent féminine soit plus accroc à mes récits qu’à Voici.
On en a profité pour visiter Husavik, la région reine des baleines, mais non des vrais baleines, pas des Islandaises, suivez un peu.



Et toujours la baignade dans des hot spot :



Bon là c’est sûr, tu as plus l’impression de te baigner dans un abreuvoir mais c’est chaud à point, ça délasse.
Et puis on a décidé de tailler vers Logafell.
Ha tu voulais de la piste, et ben tu vas en bouffer, du sable de la poussière par les trous de nez, que même les portières du Def elles en couinent de douleur.
Mais le spectacle en valait la peine.

Il y a juste que la température est encore pire qu’ailleurs, on frise les 3°c, la piscine d’eau chaude naturelle nous tend les bras et que ça fait toujours bizarre de voir un type avec un bonnet et un anorak qui fait le tour de la piscine quand toi tu meurs de chaud à l’intérieur.

On a abdiqué pour la première fois après 8 jours de ce traitement, on a réservé le gîte, en même temps la dame qui tient le refuge était là depuis 10 jours et n’avait vu personne depuis 8 jours.



Je comprends mieux pourquoi après elle a quelques rondeurs bien placées, seule perdue à 80km de n’importe quel magasin, cherchez pas un Carrouf ou autre il n’y en a pas.
Pas d’homme avec elle, son seul plaisir : Manger.

C’est certainement le plus beau coin que l’on ai vu





Le lendemain on est allé a Hveravellir.

Comment dire. Tu connais Palavas les flots, et ben c’est pareil. Tous les bus, 4x4 de loc, vélo, et autre touriste en Islande va là bas.
Comme des cons que l’on est on y est allés. La F35, 70 bornes de tôle ondulée.

Lé pilote en avait marre, il a attaqué.
Le hic c’est que l’assistance derrière a suivi.

On était à 90 sur la piste à doubles 4x4 de loc à 20 à l’heure tous feux allumés.

Je pense que certains qui étaient là nous en veulent encore.



Le coin : Pourri
L’hygiène : Pire que le claq de Mama San pendant la guerre du Vietnam.

Imagine : 3 bus de touriste dont un Tchèque, 100 bagnoles, 20 vélos et 10 motos.

Un seul chiotte pour chaque sexe. Pas de douche.
Le top : Le dégagement des fosses septiques qui refoule au milieu du camping.

Si t’es jeune marié, ça passe.
Après 15 ans de vie commune, on s’accuse mutuellement de péter avant de comprendre le pourquoi du comment.

On a craqué. On pensait rester 2 nuits, on est partis le lendemain matin.
On a alors décidé de se séparer.

Chacun a taillé la route de son côté. Nous on voulait faire un tour à Reykjavik pour le Blue Lagoon, visiter la ville.
On a bien fait non ?



4 jours de pluie non stop.
Camping ? Non auberge de jeunesse comme des jeunes mariés, elle n’est pas bonne l’idée ?

Pas de photos de Reykjavik, musée de la marine, Blue Lagoon, un jour à rien foutre sauf regarder la pluie qui tombe et aller à la piscine à côté du camping.
Quel bonheur de voir des couples s’engueuler trempés comme des soupes et arriver du camping, tu ne peux t’empêcher un sourire au coin des lèvres de te dire que tu as fait le bon choix.
Leonardo, Brad et tous ses cousins peuvent aller se rhabiller, aujourd’hui, Môman c’est moi qu’elle va admirer.

On s’est tous retrouvés pour aller dans le Landmanalaugar. Lé pilote était en grande forme, le camion d’assistance était allé jusque dans le grand ouest, le Pajero avait fait u peu comme nous.

Direction donc le Landmanalaugar, l’écrin d’Islande, le truc à pas louper, le top du top d’après le routard……..
Je me demande encore comment fait la verdure pour pousser au milieu de cailloux.

Le Landmanalaugar, c’est un peu comme Hveravellir, un truc où il n’y a rien à part des touristes en camping.
Des petits des grands, des gros, des moches des belles, des qui braillent, des qui se font discret, des qui s’engueulent, et même des paramilitaires des pays de l’est qui ont tout en tenue camouflage, la tente, les duvets, les serviettes, les Crocs et le père qui passe son temps à brailler. A mon avis ils sont tellement camouflés dans cette famille qu’ils ne se voient pas.

Et là un truc me choque direct. C’est la queue. Un peu comme chez Apple quand ils sortent le nouvel iphone. Là, c’est pareil, tout le monde a un petit truc blanc dans la main et attend sagement son tour.

Mais qu’est ce que c’est ?

Non, ils ont tous un i rouleau sous le bras ou à la main.
Mon esprit ne fait qu’un tour, se concentre et mon cerveau rassemble des souvenirs pour me rappeler la vague odeur de fosse septique que j’ai humée 4 jours avant.

Et là je dis non.

On a baqué les enfants dans la piscine d’eau chaude au milieu de rien


J’ai du rester bine 10 minutes au bord de l’eau à me prendre pour Mitch BUCCANAN.

Comment ça vous ne savez pas qui c’est ?

Mitch, quand même. Bon un indice : BAYWATCH. Ca y est bande de mous de l’hémisphère, vous y êtes.
J’ai vu rentrer un troupeau, il n’y a pas d’autre mot, de mannequins Russes dans l’eau chaude.

Bon 5 minutes après est arrivé un troupeau de mâles Russes échappés de Sibérie et tous plus grands les uns que les autres.
J’ai remballé la musique, ma bouée rouge sous le bras et je suis allé me balader plus loin avec mon dernier rejeton derrière la bute au fond du parking. Le spectacle est ahurissant, allez y, vous ne serez pas déçus.

Là j’ai entendu Allo Houston on a un problème. C’est lunaire, terrible.
J’ai aussi vu les Rangers. Les Mitch BUCCANAN du coin.

Après consultation, on a pris une option pour longer et passer au nord de l’HEKLA par une piste visiblement assez dur avec de gros gués.
Vous n’y verrez personne m’ont-ils dit, par contre, entre les montagnes et le glacier vous serez dans de la boue, ne vous arrêtez pas, sinon c’est enlisement assuré.
On est revenu en arrière passer la nuit à Landmanamellir, en refuge, à 30min de ce coin pourri de camping de Lanmanalaugar. On a bien fait, c’était super, propre, personne, et d’un calme impressionnant.

Le lendemain, on s’est engagés vers l’ouest puis vers le SW pour contourner l’HEKLA.





T’en veux du gué, tu en auras. Quand tu commences à réfléchir si ça passe, c’est que c’est profond.









En tout et pour tout on a croisé peut être 10 voiture entre le Landmanalaugar et rejoindre la route pour aller à HELLA .



Lé pilote a finit la journée trempé, la BM a faillit renifler de l’eau, l’assistance était là et il a fallu que l’on se baigne.

Du coup les jours suivants, au cas où il a eu droit à un nouveau sponsor :



Voir coincé devant le phare.....

Juste une chute dans l’eau et sans remplir le moteur, pas mal non ?



En slip dans de l’eau à 4°c pour tirer une moto sur les cailloux. En fait ce n’est pas les cailloux qui te font mal, c’est le froid.

Mais ça valait la peine, après tous ces gués on est tombé sur un paysage de ouf.

Le désert noir, la montagne verte, le glacier de l’autre côté, du jamais vu. Dans ces moments là avec Môman on se disait que quand même on avait bien fait de venir et surtout de rester.

C’est aussi dans ces moments là que tu planifies tes prochaines vacances, quand il fait beau et que tout va bien. C’est fou comme tu te dis, quand tu es dans la merde, que tu serais mieux chez toi au coin du feu, nu sur une peau de bête avec une coupe de champagne et un bol de fraises.

Mais je m’égare.

Ce n’est pas racontable, comme ce que l’on avait sous les yeux, cela se vit.





On a finit à Hella le soir, pour 2 nuits, la météo du milieu de journée s’étant transformée en pluie torrentielle après 17h00.



Le lendemain, on a fait 2 équipes, les uns ne sont pas allés à Hella et sont allés à Thormork pour escalader le volcan.

Hella pour Vik.

Bonne pioche.
Beau temps, et la plage de Vik est réputée pour être une des plus belles du monde.



Amène ta femme là bas, mais pour le maillot, elle peut l’oublier.

Non ce n’est pas une plage naturiste.

C’est juste que la température ne dépasse pas 10°c, le vent te rappelle que ça rafraichit encore, et que si maillot il y a, il sera en gore tex doublé de polaire.
Consolation ?

Monter sur les hauteurs de Vik et aller admirer les Macareux, c’est fou comme ces petits oiseaux me font penser à un dessin animé de Walt Disney.




Bon on a été dérangés à la montée par des touristes en voiture de location.



Quand je pense que moi en France on me fait des réflexions car mon DEF c’est une grosse voiture que ça pollue et gna gna gna. Là le pire des bobos Parisiens écolo est prêt à tout pour monter en haut de la falaise faire des photos de macareux.
Même si ça cube 8 litres de cylindrée en V8.

Après cet intermède zoologique, nous nous sommes rapprochés de HOFN, célèbre capitale de la langouste.

Direction le LAKI pour aller faire un tour ou deux sur les volcans.

Là première plaintes du pilote :
Lé péneu il saccroche plus, pourtant yé né comprend pas, y’attaque pas trop et ça glisse.



En fait le pilote, il attaque comme un porc et le TKC derrière se tord de douleur.



Il pourrait plutôt profiter du paysage quand même.







Seconde plainte :

Ma qué pour les ténues du team comment est qué l’on fait ?

Bon nous on est un team pas intimes, tu prends ton linge et u vas à la machine comme tout le monde.

Il n’a pas compris que sur la table on mangeait et à priori, la couleur fétiche si tu veux attaquer fort fort c’est le jour où il a un slip bleu. Sinon, ce n’est pas la grosse attaque.



A HOFN 2 choses :

La piscine et le resto, par contre en Islande, les restos ne prennent aucune réservation, quand tu te pointes à 13, t’es mal, cela te rappelle vaguement l’hyppotamus le samedi soir à la sortie du ciné, tu attendras 2 heures avant de trouver une table, mais les langoustines sont terribles.

On commence à arriver au bout, la route 1 devient notre amie pour aller à JOKUL SARLON, où le glacier fond dans la mer.

Le JOKUL SARLON a été le moment pour faire quelques photos de l’équipe d’assistance moyennement rapide au complet et bizarrement, sans pluie et sans froid ravageur.





J’ai même trouvé ma prochaine voiture :



Quoi , c’est la même avec des grosses roues, et ben un DEF, c’est comme les diamants c’est éternel, et puis ce n’est pas une voiture, c’est un art de vivre.

ASKJA au début voyait sa piste fermée. Ben là elle est ouverte, en route pour aller au volcan avec lac de cratère où l’on peut se baigner.

En route pour le bout du monde et son désert volcanique.

Il fait beau, pas de vent, on a espoir. Il sera de courte durée.
On plante le barnum le soir pour 2 nuits.

A 23h00 le vent se lève, j’entends les sardines voler et la tente s’affaler.
En plein jour, je sors ramasse le tout, cale le DEF devant la remorque face au vent.
Je me recouche serein, le vent monte, on est secoués et Môman pas rassurée mai salors pas du tout.

A 1h00, une rafale nous attrape et replie la tente, attrape le n°3 de mes rejetons et le propulse avec son lit de camp à la verticale.
Bizarrement, dans ces moments là, personne ne dit rien et chacun sait ce qu’il doit faire.
On a tout plié en catastrophe, les grands dans leur tente à côté dorment pas trop inquiets, nous la remorque est rangée et on va se caler à droite à gauche à l’abri.

Vers 2h00, j’entends OUAAAFFFF et je vois une tente s’envoler et trouver ses 2 occupants à poil dans leur duvet bien embêtés.
Dix minutes plus tard la GS finira sur la valise sur le côté couchée par le vent.
Lé pilote dans sa Quechua 2 secondes se déplacera sur 20 mètres avec lui dedans.
Le matin, il reste la tente de mes trolls au milieu du camping et pour souffler ça souffle.

L’anémomètre chez les Rangers est calé à 150 km/h, pour eux pas d’inquiétude, c’est normal.

La tente VAUDE à 600 tickets du Vieux Campeur tient le coup et paf sur une rafale un poil plus forte que les autres, un arceau en alu se pète net à 06h30
Pour nous, on va annuler la baignade dans le cratère, direction l’est où la météo annonce du beau temps.
Il nous restait 4 jours, la météo annonçait beau temps à l’est, on a alors refait des équipes séparées.

Nous on a retaillé au port d’embarquement pour faire des fjords à l’est. Sou s un soleil de dingue et une température qui fleurte les 20°c, un must.

Arrivés au camping à Seydisfjordur, on a eu une vision d’apocalypse.
De jeunes couchés dans l’herbe avec des bouteilles dans les bras, ivres morts.
Ha elle est belle la jeunesse.

Explication :
Pour les amoureux de la bibine, en Islande, sont organisés des drinking party, c’est assez clair non ?
Visiblement les fêtes de Bayonne à côté c’est pour les mineurs accompagnés de leurs parents.

Une fois le choc visuel digéré, enfin pas pour tout le monde, les fjords sont de toute beauté dans le coin, forcement comme dirait Môman :
Quand il fait beau tout a du charme.

Même le pilote, les gués ne lui font plus peur et il s’engage sans crainte.
En fait un pilote c’est comme un gamin, il nous l’a avoué :
Quand je ne vois pas le fond j’ai peur.



ASKJA au début voyait sa piste fermée. Ben là elle est ouverte, en route pour aller au volcan avec lac de cratère où l’on peut se baigner.

Mais la pointe du bout du fjord a clôturé 3 semaines de vadrouille de manière assez jolie.





Deux jours et demi de bateau plus loin, il faut redescendre à Marseille.
A nouveau 2300 bornes, et un DEF qui va tourner pendant 24 heures non stop pour arriver le dimanche soir à la maison.
Pas mécontents d’arriver, mais j’ai perdu de manière volontaire les clés du DEF pour l’oublier quelques temps.

Bilan :
Un beau voyage, des paysages sublimes, des Islandais adorables et l’impression d’être allés au bout du monde chaque jour de manière différente.
Un peu plus de milles photos, des films, des images et surtout des galères qui se transforment en souvenirs.




Nous avons fait notre première ballade off road avec le YAMAL.

De retour d’ISLANDE et après 3 semaines avec nos 4 trolls à répéter encore et encore :

« Te mouille pas, fais pas ça, viens ici, qu’est ce qu’il y a encore, arrête de râler, lève ton coude mais comment ça tu es sur la chaise de camping et tu as le menton au niveau de la table, quand je te dis lève ton coude, tu lèves ton coude et c’est tout. »

Bref, une vrai vie de rêve pendant 3 semaines de camping sous la pluie alors que dans le guide du routard, c’est clairement précisé : Si vous devez aller en Islande, allez y en Juillet, c’est la meilleure saison, c’est le mois le moins pluvieux.

Alors après être rentré, et jeté les trolls à droite à gauche et que l’on avait enfin 2 jours de calme, on a décidé de partir 2 jours le nez au vent en Tapette Molle (c’est son nom) refaire un bout de road book de PISTAV fait l’an dernier en Kateumeuh et qui me paraissait être bien pour se mettre en jambe.

On a commencé par charger la bête sur la remorque, oui, oui, pour gagner du temps accepte d’en perdre un peu, tu verras tu seras soulagé.

Donc pour nous, il est hors de question de faire 100 bornes d’autoroute avec le side, on le met sur la remorque jusqu’à RIEZ et hop on laisse la bagnole 2 jours sur le parking le temps de faire notre périple.
Du coup on profite de la clim, et comme avec Môman pendant 1 mois on n’avait pas pu en placer une et se dire des mots d’amour, et ben on a profité.
Riez, débarquement de l’engin et déjà on nous attaque :

Ha faut être calme et patient et répondre aux questions :
La première : C’est une belle restauration. Heu non il est neuf.
La seconde : Mon grand père a connu quelqu’un qui en avait un après la guerre.
La dernière : Vous venez pour tourner un film ?

Pour la dernière, j’ai dit à Cécile d’ouvrir un cahier d’autographes, on ne sait jamais, on pourrait devenir célèbre.
En fait, personne s’imagine que l’on puisse avoir un side car URAL….. ou alors un type qui a passé 30 ans au goulag et qui s’est échappé en volant un side.
Alors une fois que l’on est prêt, un petit coup de courses dans RIEZ pour le pique nique de midi, et là on a eu des surprise, mais cela viendra à l’heure dîte.
Et en route pour rattraper la première piste en montée.

Faut juste dire que depuis 4 jours, tout le département est en vigilance URAL YAMAL, à savoir orange à cause des orages et ma seule crainte est de voir les pistes creusées par des ornières.
Ha ben quand j’ai un pressentiment, en général c’est que ça va se produire, même madame soleil a du soucis à se faire.

Enquille la première montée et première difficulté, c’est un virage à droite et ça monte sévère avec de la pavasse qui roule comme les coucourdes.
A savoir qu’à la descente même les coucourdes y vont.
Bon on s’engage on fait 10 mètres et crac……….

Non on avait rien cassé.

Crac, on est planté, la roue arrière patine et pas moyen de faire quoi que ce soit.
Alors on a sorti la première arme magique : LA MARCHE ARRIERE.
Et vlan, on est ressorti du trou aussi vite qu’un gamin qui rentre pour la première fois dans une pharmacie pour acheter des capotes.
On a retenté, et poc, replanté.
Alors on a sorti la seconde arme : LES 2 ROUES MOTRICES.

Alors là, aussi suave qu’une 5ème de Beethoven, on a passé la premier virage sans encombre, il y a juste qu’il faut faire hurler le moteur et faire patiner l’embrayage, sinon le moteur cale, on me l’avait dit.
Deuxième situation précaire : la direction.

Appelez-moi la direction. Ben oui, je l’ai appelé, je lui ai dit de tourner à droite et que ben la direction est inflexible, le side tire tout droit, faut franchement mettre le guidon à droite pour arriver à quelque chose.

On a fait 50m depuis le début du road book, et on en chie comme des russes.

Et là surprise :




Ha ben avec la 950, je me serai déjà demandé comment passer, là, je me demande comment faire demi  tour.

Une fois le demi tour accompli non sans mal, pour les incultes, je vous rappelle que la boite de l’URAL est NON synchronisée, ce qui  veut dire que passer la marche arrière à la marche avant et vice versa demande la dextérité d’une péripatéticienne  qui essaierai de mettre au garde à vous le 3ème étage de la maison de retraite du coin.

On a alors fait demi tour et repris le chemin pour se rendre au prochain waypoint.
Alors là on a rencontré les résultatas des orages de la nuit.
Des gués en pleine provence en plein mois d’août…..
Alors dans un gué, que ce soit à cheval, à pied, mais surtout avec un embrayage, on ne débraye pas.
Une fois engagé, le rapport reste le même et on ressort de l’autre côté avec la même vitesse.
Ceux qui iront en Islande en pétoire me diront merci un jour.
Sinon, tu peux faire appel à un ami avec un treuil.
Bon nous on le savait alors on a enquillé les difficultés sur une roue motrice et roule poupoule.

C’est marrant comme avec 3 roues ce genre de difficulté te fait mourir de rire par rapport à quand tu es en moto, tu rentres et ressort avec une facilité déconcertante sans te poser de question.





Arrivé le soir au Couvent des Minimes à Forcalquier, enfin à côté, cherchez pas, n’emmenez pas votre femme là bas, elle rentre pour le coup et ne veut plus ressortir.
Bon la Tapette Moll (c'est écrit derrière sur le panier) sur le parking à côté des voitures allemandes à plus de 6 chiffres me fait rigoler.
Le voiturier est mort de rire aussi et nous passerons une soirée tranquille, avec un peu de lecture de road book quand même et préparation de lé’tape du lendemain.





Etape courte le lendemain, de la piste au milieu des champs de lavande pas encore ramassés, c’est le plus grand chiotte du monde où tu te trouves à cause de l’odeur avec un papier peint de dingue : Les montages des pré Alpes.

Nous on enquille de la piste à 60/70 tranquille, la vie est belle, le YAMAL est heureux nous aussi .
On sort sur la D6, on bifurque à gauche et je tombe sur……..

Les gendarmes qui lèvent le bras.
Ho je ne suis pas trop inquiet, tout est en règle et en side, question radar, tu ries d’avance.
Question : D’où venez vous ?

Réponse de par là en montrant l’arrière plan.

C’est un peu comme quand un Corse te montre un coin à truffes.
Et comment avez-vous fait ?
Ben comme on a pu.
La route est fermée d’où vous venez.
On ne vient pas par la route, mais par la piste.
Bon la le gendarme à moto, il a rigolé et quand il a vu l’état de la bête, il a souri et on a tapé la discut’ pendant 20 minutes.

Le side ça unit les gens.

Pour la première fois je l’avoue, j’ai aimé un gendarme. Vive la loi sur le mariage pour tous……






On a terminé en beauté, à la fin du road book qui nous a ramené à St Croix du Verdon, je connaissais une grimpette par le GR9 depuis les bord du lac de Ste Croix pour remonter à Aiguines…..

Chaud en KTM, là ça a été très chaud, la température d’huile moteur a fleureté avec les 130°c et j’ai eu mal pour mes cylindres.
Quand il est super chaud, il a tendance à caler et après 3 ou 4 essais, il a tendance à ne plus vouloir repartir.
Et c’est là que l’on a pris la décision.
Non pas de se séparer mais de rajouter un jouet dans le garage.
Ce side, c’est un bonheur fou à conduire sur des routes défoncées et sur des DFCI roulants, tu as un sourire béat qui ne te lâche pas tant que tu est dessus.

Après dès que ça devient technique et encore j’en connais qui auraient fait demi tour en 950 avant….. Mais mo âme de mécanicien ne peut pas mettre à mal un engin pareil.

Alors maintenant vive le 640 ADV !!!

Voilà le tout avec les photos.

  

Génial !!

J'ai revécu mon voyage de l'année dernière. Je vois que nous avons vécu la même aventure mais nous sans les trolls

Aller pour mon ami Claudius Nimbus qui est un voisin (je suis né dans le Puy de Dôme) mais on a une maison de famille à Curières à côté de Laguiole.

Je te laisse un peu de lecture et au jeu des où est ce que cela se trouve....

Bonne chance

Bon voilà,

Pour tous ceux qui se demandent commet cela se passe en raid, est ce que l'on va y arriver, est ce que c'est dur................;

je réponds d'abord que il n'y a pas besoin d'aller au bout du monde pour se gaver de paysage.

Alors c'est pas en moto, mais c'est comme si c'était pareil.

Création: PISTAV.
prix du road book 100 euros, un broutille compte tenu du travail fourni.
Difficultés: ben il n'y en a pas, je roule en DEF, je vous rassure en pétoire cela passait pareil mêem mieux, avis au amateurs de travers de porc à tordre de la tétine, il y a fort à parier que vous allez aimer.

Tout d'abord l'équipe :



et des paysages au bivouac à couper le souffle :



et même les glaçons pour l'apéro, même si on ne boit pas une goutte d'alcool:



1 heure plus tard grand beau temps :



Le lendemain ça se gate pour passer à flanc de colline..............;



Mais un peu de terrassement et d'huile de coude.....



enfin beaucoup d'huile de coude......




Bon un def en fait ça passe partout, mais faut lui demander gentillement :



Parce qu'une fois que les 2 ponts sont posés, foncez mettre un cierge à Saint Tirfor



Parce que cela aurait été dommage de rater un bivouac comme ça:



avec la vue qu'il y avait :





Enfin bref tous les jours, moi  je me suis dit qu'en ayant fait que 350 bornes, on s'es trégalés.....




Je conseille le RB à tous ceux qui souhaitent se lancer, bon pour le passage trappu, j'y pouvais rien c'est la montagne qui s'est effrondrée et c'était soit avancer, soit se taper 3 kilommètre de marche arrière, et avec la remorque j'ai dit

MAKKACH...............

avec tes reportages tu m as fait voyage merci et bravo a toi et aux tiens
 

Et bizarrement le ROAD BOOK qui est resté dans la bazar qui fait zzzzzzzzzz c'est celui là :

Un road book Top de PACA, les Ovres la Nesque, le mont Ventoux. J'en ai les larmes aux yeux...  



-------------------------------------------------------------------------------

Salut,

Bon alors voilà, nous rentrons de 3 jours de pétoire dans le coin, et je m’en va vous le conter.

J’avais réservé une surprise à Bobonne, aie pas la tête, donc j’avais réservé une surprise à Môman, « mais quoi tu dis toujours que tu es la maman ».


Bon j’avais réservé une surprise à Cécile pour que l’on parte 3 jours en moto.
Au départ, je voulais partir pour le RB4 mais c’était loin et surtout il n’y avait pas d’hôtel comme je voulais dans le coin.

Donc on s’est orienté vers la jonction de 2 RB de chez PISTAV, maintenant on a presque tout la collec du coin, et on a enchaîné donc le premier RB qui s’intitule les gorges de la Nesque et les Ocres – le mont Ventoux.
Départ fixé mercredi matin, la Pétoire est prête depuis hier soir, tout va bien, le pneu avant est neuf, le pneu arrière a déjà un tour de Maroc et cela devrait le faire.

Première question de Cécile : « tu crois que le pneu arrière ça va aller après ce que l’on a fait au Maroc ? »

Moi je m’engage direct dans la section Agence tout risques où je me prends pour Barracuda et avec un bout de ficelle et un chalumeau déniché au fin fond de la grange du voisin, je te vulcanise un pneu à l’eau tiède sans soucis.

Donc je l’a rassure, les femmes c’est ce que cela veut, être rassurée. Amenez là chez le premier bijoutier place Vendôme, elle sera super rassurée, il ne pourra rien lui arriver, le monde pourra s’effondrer tranquille.
Départ donc à 08H45, mais bon les femmes et leurs côtés j’ai pas pris ça et t’es sûr que tu as bien fermé les fenêtres et donc l’horaire était initialement prévu à 08H30.

On s’enquille l’autoroute, en fin de mois d’août avec des caravanes de partout et qui font la course avec les camions de 38t.
Bous avez jamais remarqué ?
C’est fou comme les gonzes en camping car ou  en caravane attelé à la BMW série 5 et 200 CV cela leur fait mal au derch de se faire doubler en montée par un bahut.

Nous avec les 100CV de la Pétoire, on craint rien, suffit de tourner la poignée pour que l’on s’envole.
Ha oui mais là on ne va pas s’envoler vu que le moteur s’éteint, après 30 KM  de roulage.

Vive la BAU, et qu’un camion quand il te passe près des moustaches, tu te fais petit.

Tu pense à tous les moustiques que tu as écrasé cet été et tu te dis que eux finalement ont vachement souffert.

Arrêt buffet, pas de boisson chaude ni froide, rien, juste le moteur qui s’étouffe ; Appuie sur le démarreur et ça repart.

Maman te regarde comme si tu lui faisais le coup de la panne, mais toi grand seigneur tu lui annonce que everything is under control.
Démarreur et ça repart effectivement, de rogne tu visses comme un salaud, tu fais 2 kilomètres et prou prout, ça s’étouffe.
Pinaise de border de bite à couille de merde, re BAU, là, elle te regarde en te demandant si il faut marcher jusqu’à la prochaine borne SOS.

Putain, j’ai une ADVENTURE, pas une merdouse et l’assistance c’est que quand le camion balai est passé, point barre.

Pendant ce temps des camions, il en passe un certain nombre. Re démarreur et RAOU, cela repart.

Re 2 kilommètres et prout prout à nouveau, tu finis finalement sur le parking de l’autoroute et sors la trousse à zoutils et démonte.
Là, seul un mec roulant en KTM, un mec en JAP cela ne peut pas lui arriver car la panne ne s’est pas inscrite sur l’écran, donc seul un gonez en KATEMEU peut trouver.




J’ai fixé les tubes du réservoir en plus et des réservoirs sur le tube acier de l’huile moteur.
Mais bordel qu’il faut être con pour ne pas y avoir pensé en le montant. Le tout vaporise et la pompe, comme les shadocks pompe à vide les vapeurs d’essence.

Bon j’ai bien été aidé car sur la 404 de 1962 qui dort à côté de la KTM, elle fait la même chose…..
Remet tout cela en ordre et en avant c’est parti.

Nous pour éviter de s’engueuler avec Môman, quand ça chie, elle fait des photos, en fait les souvenirs se font dans les emmerdes.

C’est vrai demande à ton pote qui bosse au bureau ses dernières vacances au club MED de quoi est ce qu’il se souvient ?
Ben de rien, du coup il est obligé de repartir tous les 6 mois.

Nous on repart tous les 6 mois pour avoir des souvenirs de galère en photos……..

En route pour de bon, arrive le péage, et là comme c’est pas un jour de bonne nouvelle, le ticket est illisible, et donc attend 10 minutes que l’employé au téléphone veuille bien répondre après avoir appuyé sur le champignon et la suite ?

CARTE MUETTE. Bon des jours faut rester couchés, et pas bouger.

Les flics attendent de l’autre côté de la barrière, et me regardent en travers, avec le cul que j’ai vont bien contrôler quelque chose et me gonfler avec mes pneus à tétine.

Non ? Bon ben c’est good.
On finit d’arriver au début du road book, on est détendus, on respire, et c’est parti pour se diriger les ocres.
Ben voilà, les ocres, tu te demandes pourquoi tes parents quand t’était minot et que tu jouais aux indiens ils ne t’ont pas amené dans un coin pareil.

Sauf que là l’ocre, c’est du sable mou, et que le canasson de 400 kg c’est toi qui le tient à bout de bras.
Maman, elle, elle te fait confiance, tu as déjà prouvé ce matin que question mécanique elle était pas partie avec un amateur…..




Sortis des ocres, on s’enquille une piste bien caillouteuse, avec une option à gauche en descente………….
Arrivés en bas, le RB précise 3 cases plus loin que la sortie se fait en lisère de foret avec de belles marches.
Bon ils auraient pu le dire avant. Effectivement les marches font bien 40 cm de haut, j’aurais du me méfier à la descente, le sabot a frotté sur les dernières marches du fond du vallon.




Vu que l’on étaient tous seuls, on l’a joué tranquille, on a fit demi tour et pris un échappatoire de l’autre côté non sans remonter ce que l’on venait de descendre.

Arrivés sur le plateau, ma chère et tendre épouse me fait remarquer que le pneu arrière est fendu !!!!
Non ??? C’est la journée, tant pis, là où l’on est, on verra plus tard, si il doit péter, il pètera, des fois faut quand même un poil forcer le destin.

Du coup on a traversé les gorges de la Nesque en mode glisse sur les galets de la rivière où il y a des cailloux, des poux des hiboux et des joujoux, comme la cabane au fond du jardin, et que le pneu il n’a même pas ouvert sa fente.




Après une bonne journée de roulage sans autre incident, j’ai garé la moto à l’hôtel, et j’ai décidé de l’oublier pour la soirée…..
Le lendemain en quittant Joucas, je repare pour une journée plein d’entrain, fous la clé dans le contact, appuie sur le démarreur et rien de rien, pas l’ombre d’un tour de démarreur.

Ce sera à la poussette, va t’en savoir pourquoi, Dieu seul le sait et encore, depuis que j’ai monté la batterie Ballistic qui soit disant ne se décharge pas, cela fait 2 fois que je ne démarre pas faute de jus.

Ok je vais l’a renvoyer, mais quand même, faut pas pousser mémé dans les orties, mais que si ça continue, la Pétoire va sauter du ravin seule et sans regrets…………



Pour le moment c’este Bibi qui pousse pour démarrer, chance ça part et on roule comme cela.

Alors au programme de la journée, un poil de route pour s’enquiller le RB qui s’appelle la Lavande, et qui coupe les champs de Lavande dans un sens dans l’autre, en large et en travers, que même qi elle n’est pas en fleurs, tu as l’impression que tu te trouves au milieu du plus grand chiotte du monde.

Bon au début c’est rigolo, et puis tu t’aperçois qu’aujourd’hui, c’est travers de porc à la cantine !!!!

Alors tu pars à 40, puis tu finis par rouler à 60 et tu t’arrêtes à un bon 80 – 100 car derrière tu a l’impression que tu a oublié l’alarme de la maison.
Après 15 bonnes minutes tu réalises qu’elle est en train de crier dans le casque de mollir un peu.

Bon OK, on va te faire ça en mode cool, 75, c’est bon ?
Pas de hic de la journée. C’est beau non ?
Ha si, quand même.



Le RB disait : 1,93 à gauche, piste en descente au milieu des bois le long du champ de lavande.
Faut juste savoir qu’il a plus toute la nuit d’avant avec des orages bien fournis, et que la fameuse piste en descente est dite technique avec ornières, et éviter de s’engager si il pleut.

Bon j’ai oublié de lire la note à droite……………

On s’est engagés, effectivement ça descendait, et que c’était tellement gras et raviné que les bottes m’ont servies de patins à glace……
Bilan KTM 1, le Bertrand 0.






Comme à notre habitude, dans ces moments là elle fait des photos. Au début ça énerve, au final, ça fait des souvenirs.

On s’est vraqué à la fin du RB, on a du rater quelque chose car on s’est enquillé une descente tout en glisse pour rejoindre les Méés, faut dire que si l’on avait fixé un presse agrume au pied du réservoir, je pense que je pouvais aller faire des dons à la banque du sperme du coin.

20 minutes avec mon poids et le poids de ma bien aimée le tout sur 10 cm2, si tu sais celui qui est doublé sur les slips et les caleçons, et ben ça fait quelque chose.

Pour terminer, j’ai longé pendant 3 KM un champ de cellules photolvatiques, avec caméras et tout et tout, pire qu’Alcatraz, une lubie d’écolos, mais que l’on vienne pas me dire que cela ne pollue pas l’atmosphère……. Et ma vue.



Hôtel, fin de journée, j’avais réservé un soin avec massage pour qu’elle ne m’en veuille pas trop, et comme elle est de super composition, elle s’est faite masser et elle était partante pour le 3ème jour.

J3 donc avec les notes lues la veille au soir :
Il y a une case qui me dérange, avec un triangle orange, et 2 échappatoires, soit par la route, soit par une piste parallèle.

La première partie se fait à pied en se tenant avec les mains, ils ont mis le gaz et et moi je me dis que pour monter va falloir en mettre à tous les étages du gaz.

Elle préfère descendre et choper l’appareil.

En route pour la première partie qui se fait gaz en grand et qui se grimpe assez facile.
La seconde partie va me donner du fil à retordre, il y a des galets de partout, et un local de l’étape que je croise en 4x4, me dit que pour le second morceau, cela monte des fois et des fois non.

En route pour le seconde partie……………

C’est là que l’on se dit que la reconnaissance à pied est bienvenue, je suis parti confiant, sans trop d’élan, et au milieu, comme dans un rêve tout s’est arrêté.

Bon je vous fais pas de dessin, essaie de repartir en glisse, finit par tomber dans l’ornière que je venais d’éviter, et pose un jambe dans le vide et zou…………. ;
KTM 2 – Bibi 0.




Alors 200 kg avec les valises, c’est lourd, mais en pente quand tu tiens pas debout, c’est bizarre.
Un petit demi-tour humble, me fera prendre la seconde échappatoire en faisant pouet pouet doucement.


Fin de RB, arrivés à Moustiers Sainte Marie, on finira par la face sud des gorges du Verdon avant d’arriver à Draguignan et de rentrer.
3 bien belles journées, rien que pour cela je ne fais pas comme votre pote du bureau, je me dis on repart quand ???????




en prenant un café à Eguines:




Trop dur les vacances.............

La 800 va avoir du boulot, et faire aussi bien que son ex collègue autrichienne.

Je ne vais pas faire de la pub, mais cette 950 (en version à carbu) était quand même une moto extraordinaire (SNIF)

salut
j'ai déjà vu une partie de tes aventures sur mtp si je ne m'abuse.
Ca fait plaisir de voir des CR comme ceux là    en plus tu fais une partie de l'entretien des pistes ! parfait !  
La GS est une super bécane sur les pistes en mode "promenade", si c'est pour du hard (vitesse élevée), je pense que la suspension sera limite (fourche et amorto)
la GSA doit cependant être sensiblement plus lourde que la KTM 950
profite bien et au plaisir de lire tes prochains CR !

tes CR sont un vrai régal 

si t' as besoin de conseils pour ameliorer ton nouveau destrier , n' hesites pas   

Si j'amène Moman dans une galère comme ça, c'est le divorce assuré    

Mais non, au début elle a râlé.


Et puis quand elle a raconté ça à ses copines, les autres sont restées comme 2 ronds de flanc en disant: moi je ne le ferai pas, et donc du coup, dll est fière   

Création du post "Les aventures de Bertrand" afin de séparer les voyages et présentation.

BulldogWM a écrit:Création du post "Les aventures de Bertrand" afin de séparer les voyages et présentation.

Faits gaffe François, tu connais le proverbe, "rends service à Bertrand il te le rends en....."  

Salut Scapa,

Heureusement que je sais que tu es un boute en train.     

Chef, chef, il faut vraiment supprimer le rappel du premier message; c'est encombrant et complétement à côté de la plaque quand le premier post date de quelques années .
Le rappel du dernier message de la précédent page serait nettement plus judicieux. J'insiste !

Quasimoto a écrit:Chef, chef, il faut vraiment supprimer le rappel du premier message; c'est encombrant et complétement à côté de la plaque quand le premier post date de quelques années .
Le rappel du dernier message de la précédent page serait nettement plus judicieux. J'insiste !

Il est vrai que dans ce cas précis ce n'est pas judicieux... cependant dans beaucoup d'autre cas je trouves ça utile (Voir localisation des membres)

C'est le seul forum (certes j'en connais pas des tonnes ) que je connaisse qui utilise cette option. On vit très bien sans .

Bah, je peux changer pour quelques temps et on refait un point dans un mois.

Qu'en pensez vous ?

Autrement, je viens de décaler le premier post de ce fil.

Merci . Merci très beaucoup chef .

Attends, attends, pas trop merci quand même.
Car, après réflexion, je pense qu'un compromis est plus intéressant, c'est à dire de conserver le rappel du premier post, si celui ci est petit.
Si il est trop gros, les modos le coupe. Regarde, je viens de le faire pour ce fil.

That's better        

Oui, oui , mais en ce moment y'a deux sujets: les bulles et la révision des 20 000 .
Rappel du premier message; un de ........2008 et l'autre de .......2010.
Faut avouer que c'est très pertinent !  

ok je m en occupe demain

je pense aussi que c' est une bonne idée a tester pendant un mois , et ça te fera moins de boulot