Les Aventures de Bertrand
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Les Aventures de Bertrand
Rappel du premier message :
L’islande,
On m’en avait parlé comme d’une terre de feu et de glace, c’était sans oublier que c’était aussi une terre d’eau qui descend du ciel……
L’islande,
On m’en avait parlé comme d’une terre de feu et de glace, c’était sans oublier que c’était aussi une terre d’eau qui descend du ciel……
Re: Les Aventures de Bertrand
Quasimoto a écrit:Chef, chef, il faut vraiment supprimer le rappel du premier message; c'est encombrant et complétement à côté de la plaque quand le premier post date de quelques années .
Le rappel du dernier message de la précédent page serait nettement plus judicieux. J'insiste !
+ 1 , juste un petit lien suffirais par exemple, je décale souvent mon post principale sur le 2em message justement dans certain de mes topics.
burt74- Nombre de messages : 3142
Age : 44
Localisation : france
Moto : f800gs
Département : 74
Date d'inscription : 19/08/2012
Re: Les Aventures de Bertrand
C.est clair que le rappel du premier message ne sert pas à grand chose.
Et même le rappel du tout premier post, il faut d'abord générer toute la page et après arriver au dernier message. Moi j'ai une connection super lente, et c'est
Et même le rappel du tout premier post, il faut d'abord générer toute la page et après arriver au dernier message. Moi j'ai une connection super lente, et c'est
Re: Les Aventures de Bertrand
Bertrand, tu remontes dans l'échelle de mon estime .
Faut dire que tu m'avais un peu énervé avec toutes tes aventures !
Faut dire que tu m'avais un peu énervé avec toutes tes aventures !
Quasimoto- Nombre de messages : 2749
Age : 67
Localisation : N46 10.294 W0 21.080
Moto : Africa Twin CRF1000L DCT 2016
Département : Deux-Sévres
Date d'inscription : 16/07/2009
Re: Les Aventures de Bertrand
Pfou... quelle aventure, grand respect.
Quelle cruauté ce reportage
Un pays tellement peu foulé, très peu modifié par l'homme,
des lumières, de la matière à vous ébouriffer les yeux tout le temps.
A faire à pieds, en vélo, c'est encore plus bluffant... mais dans un autre forum.
Quelle cruauté ce reportage
Un pays tellement peu foulé, très peu modifié par l'homme,
des lumières, de la matière à vous ébouriffer les yeux tout le temps.
A faire à pieds, en vélo, c'est encore plus bluffant... mais dans un autre forum.
Harquin- Nombre de messages : 171
Age : 53
Localisation : Orsay
Moto : F 800 GS 2011
Département : Essonne
Date d'inscription : 19/08/2013
Re: Les Aventures de Bertrand
C'est magnifique !!!!!!
Un grand MERCI
Un grand MERCI
papinou31- Nombre de messages : 84
Age : 64
Localisation : Toulouse
Moto : Honda Hornet , Yam DT
Département : Haute Garonne
Date d'inscription : 10/09/2013
Re: Les Aventures de Bertrand
Je n'avais aps fait le résumé de nos aventures au Maroc,
Je vais le faire avec les photos ad hoc. Un très très beau tour. Pour ceux qui débutent...... En manutention
Je vais le faire avec les photos ad hoc. Un très très beau tour. Pour ceux qui débutent...... En manutention
Re: Les Aventures de Bertrand
Alors voilà, on avait déjà l’équipe, et presque la formule.
En fait de formule, on avait choisi comme dans PULP FICTION : LE Big Mac, a savoir un road book de Vibraction qui s’intitule les pistes oubliées.
A savoir quand même que les photos d’illustration du bazar sur le site datent de l’an 40 et que l’on avait 10 jours devant nous pour un road book de 15.
Faîtes le compte il a fallut couper dans le vif. On a donc limité le road book de Marrakech à presque Zagora soit 8 bonnes journées de road book avec de la piste à s’en faire péter la sous ventrière.
Départ de Barcelone par le bateau pour les sexes forts, vols direct Marseille Marrakech pour les sexes dits faibles avec hôtel réservé à l’arrivée massage, hammam, gommage, gant de crin, et premier tajine.
Nous pendant ce temps on enquille 2 jours de bateau, je vous passe les détails, le seul souvenir que tu en gardes c’est l’odeur. Ton cerveau fait abstraction de tout, de la vue, du bruit, même du toucher, il ne se concentre que sur une seul chose, ton nez. Quand tu sors de là dedans à Tanger, tout pue, tes fringues, ta veste, ton tee shirt, et même tes chaussettes qui d’habitude ont une odeur bien particulière qui est tienne, non, là même tes chaussettes sentent cette odeur caractéristique de car ferry qui fait des voyages sur le Maghreb. Ca sent une odeur si particulière que ton cerveau de temps à autres te fait des piqures de rappel.
De Tanger, pendant que ces dames se ont papouiller nues comme il se doit au hammam, on s’enquille 600 bornes d’autoroute vers Marrakech. Tu t’étais dit qu’au Maroc il ne pleut jamais, et tu avais dit je m’en vais faire comme les pilotes dou rally raid et commé Fabrizio, je vais rouler avec lé lunettes à écran IRRIDIUM.
Bon ben là, tu t’arrêtes vite sur la bordure de l’autoroute pour choper un caleçon et le caler autour du masque, because que les gouttes d’eau à 140 ça pique sévère.
Le soir visite de Marrakech, retrouvailles, petite nuit à l’IBIS de la gare.
Le lendemain, chargement des mamans, et en route pour les cascades d’Ouzoud haut lieu touristique du coin. Tu y vas par la route, mais tu as les pieds qui battent la mesure sur les cales pieds en attendant les premières pistes.
Du calme Mastoc que le vieux disant la Château de ma Mère de Pagnol, là c’est pareil, on attaque tranquille la première pistounette qui est en fait goudronnée. A cette manie de vouloir faire tout pareil que comme en France, les pistes se goudronnent plus vite qu’il ne faut de temps pour le dire.
Cette première partie de road book nous amène à traverser l’Atlas dans un sens puis dans l’autre d’abord en direction de Imilchil.
L’organisation est bien rodée, le midi, c’est le Quarter Pounder with Cheese pour tout le monde à savoir que vous prenez (suivez bien c’est une recette de top chef…) :
- Un demi pain Marocain par personne par sandwich
- Une boîte de thon par couple
- 2 vaches qui rit par personne.
Bon ça fait réviser les tables de deux et les proportions, mais grosso modo, le midi c’est casse croute à l'ombre et le soir guest house.
Le second jour, la météo plutôt fraîche nous oblige à stopper dans une restaurant local qui fit à la fois restaurant, cantine, self service et qui prépare, après être allé chercher le type qui est actuellement sous la R18 dehors, de délicieux Kefthas berbères mais pas en un temps record.
Le prix lui est record, on mange bien pour 5 euros par personne.
De là la piste se gâte, faut s’enquiller compte tenu du retard pris et ouvrir comme des gorets (au Maroc ça tombe bien) pour finir le soir du côté des gorges du Dadès).
Le 3ème larron en béhème aura eu peur pour ses carters et nous abandonnera pour finir en direct par la route.
Benj et Bibi, on finit de s’enquiller 200 bornes de piste dans l’après midi pour finir l’étape un peu calmé le soir dans un hôtel qu’il est bien pour y dormir mais pas que….
Ben oui, essaie de faire avaler 200 bornes de piste à ta bien aimé derrière sans lui promettre un massage à l’arrivée, il est hors de question qu’elle reparte avec toi une seconde fois sans râler.
Le soir à Dadès, il faut impérativement se faire une beauté, et au soleil couchant aller dans les gorges et faire des photos.
Bon on y croisera toujours des malins qui vont à l’hôtel de l’autre côté de la rivière, mais il faut aller un poil plus loin au début des gorges et se laisse griser par la couleur que peut prendre la roche.
En rentrant, on pourra au choix s’arrêter chez le barbier et sentir le coupe choux le long de sa gorge, en gardant une main sur son colt au cas où (mais bon là c’est que si il y a la musique du bon de la brute et du truand) soit, mais je conseille vivement le barbier, aller tenter de boire un coca bien frais en regardant les motos locales se livrer à un balai incessant et avec des chargements improbables.
Après les gorges du Dadès, le road book disait piste difficile. Moi quand c’est marqué comme ça, je suis comme Obélix qui voit des Romains. Hilare.
Il n’y a pas beaucoup de précisions, c’est juste marqué piste cassante avec marches.
Alors moi les marches j’ai bien remarqué, j’ai moins bien remarqué les cailloux sur les côtés…..
Alors que j’attaquais à bonne allure, mon petit camarade en BM a vu passer une valise Touratech qui avait perdu son propriétaire.
Chance, je ne pars jamais sans un jeu de sangles « planche à voile », le genre de truc qui te sauve un homme qui n’avait que sa bitte et son couteau et qui dans pareil cas, ni l’un ni l’autre ne va te servir.
On va finir l’étape tranquille, et le soir on sera reçu comme des princes dans une guest house tenue par soit disant 2 frères mais qui doivent être pour le mariage pour tous.
Le lendemain sera la journée de toutes les émotions, à l’étude du road book le soir, il est spécifié que la piste peut être boueuse, et forcement le matin au départ il pleut des hallebardes.
Alors comme le sponsor est pas trop méchant, on est partis se recoucher 2 heures le temps que tout cela se calme.
Au bout d’une heure, nous, les mâles dominants, on avait bin compris que pour arriver à l’étape le soir il fallait affronter la pluie.
Dans ces moments là tu te persuades comme tu peux : C’est mieux là non, on y va ?
Finalement, une fois qu’elle avait le casque sur la tête et la visière baissée, elle n’a pas vu la différence, on est partis.
Le soleil fait son apparition après avoir roulé une heure rendant la piste telle la glace de Sotchi il y a 2 mois.
Alors on pourra me parler des pneus meilleurs que d’autres, des Karoo, des TKC, des Desert, des Rally et j’en passe.
Ben le constat est le même quand c’est gras, c’est gras, et que le bestiau quand il glisse, tu peux voir des crampons tendres, voire même des crampons très tendres, ou encore super tendres limite amoureux, tu finis par terre.
On en profité pour reprendre un brin la chaîne, c’est tellement plus propre grand il y a de la terre que quand c’est propre….
Là, après 10 relevages (on a arrêté de compter) notre copain en BM a jeté l’éponge et a choisi le bitume.
Nous comme des grands gaillards on a pris l’option manutention :
A savoir que la moto s’est enfoncée là de son plein gré et d’un coup d’un seul.
Pour avoir de l’appui il y en avait, même trop.
Une bonne heure et demi pour sortir l’engin de là dedans, fini en terrassier.
On aurait pu croire que cela nous aurait refroidi, même pas un brin.
Et puis on a commencé à jardiner, que je tourne à gauche à droite, à gauche à chercher notre chemin à taper le Guide Du Paumé Solitaire, puis à espérer trouver le nord et enfin l’espoir est venu du berger qui traversait la route.
Question : « c’est par là la piste de Nekob ? »
Réponse : « Chouia chouia, Nékob »
S’en est suivi une discussion de 5 minutes tel un dialogue de sourds, où c’est comme si tu demandais à un gonze qui ramasse des champignons qu’il t’indique son coin de prédilection.
Au bout d’un moment, on a finit par y aller. Et ben on a pas été déçus.
A pour une piste c’était une belle piste avec des trous, des ornières, des cailloux, que même sur la fin on s’est demandés si on finirait par arriver.
A la question de ces dames : Vous savez où on est ? et où on va ?
On a fait la même réponse que le Marocain vu 2 heures avant avec des gestes vagues et un regard lointain genre un Corse qui dirait où se planque Collona dans le maquis.
Mais on a assuré dans les réponses, elles ont marché, presque couru à côté de la moto histoire que leur bonhomme de mari puisse avancer sans problème. Bon vu l’état du terrain il fallait bien le tout.
A Nekob, on a pris la douche, pris l’apéro, mangé et après cela il n’était pas vraiment question de passer en revue le Kama Sutra à l’endroit et à l’envers.
La brouette Togolaise, on verra cela demain matin, là mes bras demandent un peu de repos.
Le lendemain, il fallait songer à se remonte vers Marrakech pour reposer nos moitiés respectives, on avait promis un massage au départ et un à l’arrivée.
Une fois qu’on les avaient posées, il a fallu se refader les 600 bornes vers Tanger en passant par le RIF cette fois, histoire d’admirer les champs de chanvre sauvage à rouler.
Prendre le bateau et rentrer.
Bon après tout cela, rentrer par l’autoroute et manquer de mourir après avoir vécu toutes ces aventures.
Comment ?
Ben cela ne m’était jamais arrivé, mais j’ai intercepté un pigeon qui traversait l’autoroute à 140 en plein casque.
Je n’ai pas eu le temps de calculer l’énergie cinétique développée par le choc.
Le pigeon ? Il aurait pu finir avec des petits pois au fond d’une casserole en fonte bien épaisse.
J’ai bien failli finir allongé sous le poids lourd d’a côté non pas pour faire la vidange mais pour dégager le pigeonneau coincé dans mon casque.
Ouf que, mon ange gardien était là.
En fait de formule, on avait choisi comme dans PULP FICTION : LE Big Mac, a savoir un road book de Vibraction qui s’intitule les pistes oubliées.
A savoir quand même que les photos d’illustration du bazar sur le site datent de l’an 40 et que l’on avait 10 jours devant nous pour un road book de 15.
Faîtes le compte il a fallut couper dans le vif. On a donc limité le road book de Marrakech à presque Zagora soit 8 bonnes journées de road book avec de la piste à s’en faire péter la sous ventrière.
Départ de Barcelone par le bateau pour les sexes forts, vols direct Marseille Marrakech pour les sexes dits faibles avec hôtel réservé à l’arrivée massage, hammam, gommage, gant de crin, et premier tajine.
Nous pendant ce temps on enquille 2 jours de bateau, je vous passe les détails, le seul souvenir que tu en gardes c’est l’odeur. Ton cerveau fait abstraction de tout, de la vue, du bruit, même du toucher, il ne se concentre que sur une seul chose, ton nez. Quand tu sors de là dedans à Tanger, tout pue, tes fringues, ta veste, ton tee shirt, et même tes chaussettes qui d’habitude ont une odeur bien particulière qui est tienne, non, là même tes chaussettes sentent cette odeur caractéristique de car ferry qui fait des voyages sur le Maghreb. Ca sent une odeur si particulière que ton cerveau de temps à autres te fait des piqures de rappel.
De Tanger, pendant que ces dames se ont papouiller nues comme il se doit au hammam, on s’enquille 600 bornes d’autoroute vers Marrakech. Tu t’étais dit qu’au Maroc il ne pleut jamais, et tu avais dit je m’en vais faire comme les pilotes dou rally raid et commé Fabrizio, je vais rouler avec lé lunettes à écran IRRIDIUM.
Bon ben là, tu t’arrêtes vite sur la bordure de l’autoroute pour choper un caleçon et le caler autour du masque, because que les gouttes d’eau à 140 ça pique sévère.
Le soir visite de Marrakech, retrouvailles, petite nuit à l’IBIS de la gare.
Le lendemain, chargement des mamans, et en route pour les cascades d’Ouzoud haut lieu touristique du coin. Tu y vas par la route, mais tu as les pieds qui battent la mesure sur les cales pieds en attendant les premières pistes.
Du calme Mastoc que le vieux disant la Château de ma Mère de Pagnol, là c’est pareil, on attaque tranquille la première pistounette qui est en fait goudronnée. A cette manie de vouloir faire tout pareil que comme en France, les pistes se goudronnent plus vite qu’il ne faut de temps pour le dire.
Cette première partie de road book nous amène à traverser l’Atlas dans un sens puis dans l’autre d’abord en direction de Imilchil.
L’organisation est bien rodée, le midi, c’est le Quarter Pounder with Cheese pour tout le monde à savoir que vous prenez (suivez bien c’est une recette de top chef…) :
- Un demi pain Marocain par personne par sandwich
- Une boîte de thon par couple
- 2 vaches qui rit par personne.
Bon ça fait réviser les tables de deux et les proportions, mais grosso modo, le midi c’est casse croute à l'ombre et le soir guest house.
Le second jour, la météo plutôt fraîche nous oblige à stopper dans une restaurant local qui fit à la fois restaurant, cantine, self service et qui prépare, après être allé chercher le type qui est actuellement sous la R18 dehors, de délicieux Kefthas berbères mais pas en un temps record.
Le prix lui est record, on mange bien pour 5 euros par personne.
De là la piste se gâte, faut s’enquiller compte tenu du retard pris et ouvrir comme des gorets (au Maroc ça tombe bien) pour finir le soir du côté des gorges du Dadès).
Le 3ème larron en béhème aura eu peur pour ses carters et nous abandonnera pour finir en direct par la route.
Benj et Bibi, on finit de s’enquiller 200 bornes de piste dans l’après midi pour finir l’étape un peu calmé le soir dans un hôtel qu’il est bien pour y dormir mais pas que….
Ben oui, essaie de faire avaler 200 bornes de piste à ta bien aimé derrière sans lui promettre un massage à l’arrivée, il est hors de question qu’elle reparte avec toi une seconde fois sans râler.
Le soir à Dadès, il faut impérativement se faire une beauté, et au soleil couchant aller dans les gorges et faire des photos.
Bon on y croisera toujours des malins qui vont à l’hôtel de l’autre côté de la rivière, mais il faut aller un poil plus loin au début des gorges et se laisse griser par la couleur que peut prendre la roche.
En rentrant, on pourra au choix s’arrêter chez le barbier et sentir le coupe choux le long de sa gorge, en gardant une main sur son colt au cas où (mais bon là c’est que si il y a la musique du bon de la brute et du truand) soit, mais je conseille vivement le barbier, aller tenter de boire un coca bien frais en regardant les motos locales se livrer à un balai incessant et avec des chargements improbables.
Après les gorges du Dadès, le road book disait piste difficile. Moi quand c’est marqué comme ça, je suis comme Obélix qui voit des Romains. Hilare.
Il n’y a pas beaucoup de précisions, c’est juste marqué piste cassante avec marches.
Alors moi les marches j’ai bien remarqué, j’ai moins bien remarqué les cailloux sur les côtés…..
Alors que j’attaquais à bonne allure, mon petit camarade en BM a vu passer une valise Touratech qui avait perdu son propriétaire.
Chance, je ne pars jamais sans un jeu de sangles « planche à voile », le genre de truc qui te sauve un homme qui n’avait que sa bitte et son couteau et qui dans pareil cas, ni l’un ni l’autre ne va te servir.
On va finir l’étape tranquille, et le soir on sera reçu comme des princes dans une guest house tenue par soit disant 2 frères mais qui doivent être pour le mariage pour tous.
Le lendemain sera la journée de toutes les émotions, à l’étude du road book le soir, il est spécifié que la piste peut être boueuse, et forcement le matin au départ il pleut des hallebardes.
Alors comme le sponsor est pas trop méchant, on est partis se recoucher 2 heures le temps que tout cela se calme.
Au bout d’une heure, nous, les mâles dominants, on avait bin compris que pour arriver à l’étape le soir il fallait affronter la pluie.
Dans ces moments là tu te persuades comme tu peux : C’est mieux là non, on y va ?
Finalement, une fois qu’elle avait le casque sur la tête et la visière baissée, elle n’a pas vu la différence, on est partis.
Le soleil fait son apparition après avoir roulé une heure rendant la piste telle la glace de Sotchi il y a 2 mois.
Alors on pourra me parler des pneus meilleurs que d’autres, des Karoo, des TKC, des Desert, des Rally et j’en passe.
Ben le constat est le même quand c’est gras, c’est gras, et que le bestiau quand il glisse, tu peux voir des crampons tendres, voire même des crampons très tendres, ou encore super tendres limite amoureux, tu finis par terre.
On en profité pour reprendre un brin la chaîne, c’est tellement plus propre grand il y a de la terre que quand c’est propre….
Là, après 10 relevages (on a arrêté de compter) notre copain en BM a jeté l’éponge et a choisi le bitume.
Nous comme des grands gaillards on a pris l’option manutention :
A savoir que la moto s’est enfoncée là de son plein gré et d’un coup d’un seul.
Pour avoir de l’appui il y en avait, même trop.
Une bonne heure et demi pour sortir l’engin de là dedans, fini en terrassier.
On aurait pu croire que cela nous aurait refroidi, même pas un brin.
Et puis on a commencé à jardiner, que je tourne à gauche à droite, à gauche à chercher notre chemin à taper le Guide Du Paumé Solitaire, puis à espérer trouver le nord et enfin l’espoir est venu du berger qui traversait la route.
Question : « c’est par là la piste de Nekob ? »
Réponse : « Chouia chouia, Nékob »
S’en est suivi une discussion de 5 minutes tel un dialogue de sourds, où c’est comme si tu demandais à un gonze qui ramasse des champignons qu’il t’indique son coin de prédilection.
Au bout d’un moment, on a finit par y aller. Et ben on a pas été déçus.
A pour une piste c’était une belle piste avec des trous, des ornières, des cailloux, que même sur la fin on s’est demandés si on finirait par arriver.
A la question de ces dames : Vous savez où on est ? et où on va ?
On a fait la même réponse que le Marocain vu 2 heures avant avec des gestes vagues et un regard lointain genre un Corse qui dirait où se planque Collona dans le maquis.
Mais on a assuré dans les réponses, elles ont marché, presque couru à côté de la moto histoire que leur bonhomme de mari puisse avancer sans problème. Bon vu l’état du terrain il fallait bien le tout.
A Nekob, on a pris la douche, pris l’apéro, mangé et après cela il n’était pas vraiment question de passer en revue le Kama Sutra à l’endroit et à l’envers.
La brouette Togolaise, on verra cela demain matin, là mes bras demandent un peu de repos.
Le lendemain, il fallait songer à se remonte vers Marrakech pour reposer nos moitiés respectives, on avait promis un massage au départ et un à l’arrivée.
Une fois qu’on les avaient posées, il a fallu se refader les 600 bornes vers Tanger en passant par le RIF cette fois, histoire d’admirer les champs de chanvre sauvage à rouler.
Prendre le bateau et rentrer.
Bon après tout cela, rentrer par l’autoroute et manquer de mourir après avoir vécu toutes ces aventures.
Comment ?
Ben cela ne m’était jamais arrivé, mais j’ai intercepté un pigeon qui traversait l’autoroute à 140 en plein casque.
Je n’ai pas eu le temps de calculer l’énergie cinétique développée par le choc.
Le pigeon ? Il aurait pu finir avec des petits pois au fond d’une casserole en fonte bien épaisse.
J’ai bien failli finir allongé sous le poids lourd d’a côté non pas pour faire la vidange mais pour dégager le pigeonneau coincé dans mon casque.
Ouf que, mon ange gardien était là.
Re: Les Aventures de Bertrand
Super ce feuilleton!
Hier soir c'était "Game of Thrones" mais là c'est nettement mieux!
La suite - la suite - la suite!!!!!
Hier soir c'était "Game of Thrones" mais là c'est nettement mieux!
La suite - la suite - la suite!!!!!
beemer_24- Nombre de messages : 976
Age : 57
Localisation : PERIGORDingue
Moto : F800GS 2010 Alpin White / AJP 200 PR4 enduro pro
Département : Dordogne (24)
Date d'inscription : 21/08/2010
Re: Les Aventures de Bertrand
La c'est sur moman se serait barré après m'avoir écrasé sur la gueule tout ce qui était à portée de main
Re: Les Aventures de Bertrand
Alors la suite c'est:
Corse en juin. Sur la route.
Pyrénées en septembre avec vibraction.
Corse en juin. Sur la route.
Pyrénées en septembre avec vibraction.
Re: Les Aventures de Bertrand
Ahhhhh!!!!
beemer_24- Nombre de messages : 976
Age : 57
Localisation : PERIGORDingue
Moto : F800GS 2010 Alpin White / AJP 200 PR4 enduro pro
Département : Dordogne (24)
Date d'inscription : 21/08/2010
Re: Les Aventures de Bertrand
je sais pas si je vais pas prendre une pelle US pour partir au maroc mercredi
jeff34- Nombre de messages : 2459
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Localisation : montpellier
Moto : 12 GSLC rouge et F8GS a crampons
Département : herault
Date d'inscription : 15/11/2010
Re: Les Aventures de Bertrand
Bertrand a écrit:Alors la suite c'est:
Corse en juin. Sur la route.
Pyrénées en septembre avec vibraction.
Quel roadboak? Car cela m'intéresse pour la faisabilité en duo....
trailman- Nombre de messages : 2257
Age : 59
Localisation : Toulouse
Moto : f800gs
Département : Haute-garonne
Date d'inscription : 14/01/2010
Re: Les Aventures de Bertrand
Ben de mémoire c'est la traverse.
Mais on a pas encore programmé. Les copains avec qui l'on part ont 15 jours de vacances et nous 8.
On balbutie encore. Après savoir si c'est faisable.
Comme on dit au boulot au Cameroun:
Impossible n'est pas Camerounais
Mais on a pas encore programmé. Les copains avec qui l'on part ont 15 jours de vacances et nous 8.
On balbutie encore. Après savoir si c'est faisable.
Comme on dit au boulot au Cameroun:
Impossible n'est pas Camerounais
Re: Les Aventures de Bertrand
Pourquoi est ce que partir en Corse est si dépaysant ?
Est ce à cause des Corses eux même ? des animaux en liberté sur la route ? De la charcuterie Corse ou encore à cause de ces plages de sable fin et, comme disait une dame sur le bateau :
« En Corse quand on se baigne on se croirait en Polynésie »
Vaste programme. En corse, dans l’eau on croise comme poissons :
des castagnolles, des sars à tête noire, des sars communs et pour les plus chanceux qui cherchent bien, des sars peu communs petits et teigneux, à savoir des sars Kosy.
Bon donc départ de Marseille, cela tombe bien, cela ne fait pas trop à rouler, bateau et arrivée le lendemain à Ajaccio.
Première étape dure, réalisée avec la CMN, et ce n’est pas pour les défendre, mais le service a été impeccable, le menu est plus varié qu’avec la SNCM et on a donc attaqué par l’assiette de charcuterie Corse, et qu’à la fin de la semaine quand on va te proposer la même assiette, tu diras : « Vous auriez pas une salade plutôt, avec des tomates, et un peu de mozzarelle ? »
Donc le matin de bonne heure, petit dej sur le port d’Ajaccio avec les protagonistes du périple :
Je ne sais pas avec quoi ils nourrissent les cochons ici, mais moi qui ait l’habitude de déjeuner plutôt salé, l’assiette de jambon ici est en portion minimaliste, et coute les yeux de la tête. Je suppose que tous les cochons du coin doivent être truffiers de métier de père en fils et que ceci explique cela.
C’est les vacances, on ne va pas commencer à râler dès le début et dire que les Corses profitent du système, non, non.
On se tire d’Ajaccio direction Porto, histoire de voir si le coucher de soleil est si magnifique qu’il n’y paraît.
Mais d’abord on passe par un petit coin perdu où se tient le rally moto de Corse, où on a un pote qui court.
Le pote en question finit 24ème au scratch, il vient de passer le permis moto, a acheté sa première pétoire il y a tout juste 3 mois après le permis.
Là, j’ai pris un coup de vieux. Déjà que, j’ai changé pour la teutonne et quand je vois le minot rouler (20 ans) je me dis que plus le temps avance et plus j’ai peur de me casser les os, lui non. J’ai bien regardé la position des interrupteurs sur le côté de son cerveau : tout est sur OFF.
Peur, angoisse, réflexion, risque, hosto. Il met tout à 0.
Reste le sexe qui est sur ON en permanence et c’est bien le dernier point commun que l’on a ensemble. C’est pour cela que nous on file à Porto, on emballe sur le coucher de soleil et pas sur le couché de moto.
On quittera le rally après qu’un concurrent se soit foutu au tas à la SP1, le pire c’est que c’est après la ligne d’arrivée. Si si c’est possible. Bon lui, faut qu’il arrête la moto et se mettre au tricot, c’est plus sûr.
Quand tu vas en Corse, à chaque fois tu te souviens de paysages, de plages, de pistes mais pas d’architecture.
Ha pour ça, par endroits, je ne sais pas comment s’appelle l’architecte, mais on est plus proche de Mohamed VI que de Pasquale Paoli.
Les maçons Corses montent des morceaux, l’electricien te colle une parabole n’importe où, et pour les finitions tu appelles Momo, mais qui ne viendra jamais, because que l’on est en Corse
Ce n’est pas grave, on file sur notre lancée pour finir le soir un peu après Porto dans un hôtel sur le bord de plage.
[
Pour ce qui est du coucher de soleil, on ne nous a pas menti, celui de Porto est superbe, et pour le coup on ira se coucher avec des images de crépuscule pleins les yeux. Et pour ce qui est d’emballer on a aussi bien réussi que notre pote de 20 ans, on ne rentre pas brecouille. Maman est derrière fidèle au poste.
Le lendemain, on se fixe pour destination finale l’Ile Rousse en passant par le chemin des écoliers et par des routes plus tordues que moi, c’est dire, mais surtout que par la route.
La route est magnifique, on passe par les calanches de Piana, faut juste faire gaffe de ne pas s’encadrer un camping car et quand de camping car il n’y a point, faut juste essayer de ne pas faire de rapprochement culturel avec un Corse qui se croit au rally de Corse tout court en fumant un clope et en envoyant un texto.
Quand aux camping car, il existe un âge où ils feraient mieux de faire conduire le chien que le bonhomme et surtout que les anciens suivent les stages de chez IKEA.
A savoir qu’un camping car sur les routes Corses, ça passe pas mais prends le quand même, le tout mètre ruban à la main.
Le soir, l’Ile Rousse, petit resto sympa dans une rue perpendiculaire à la place, et même concert sur la place du village de Henri Padovani, artiste international Corse.
Comment vous ne connaissez pas ?
C’est normal, moi non plus, et vu la musique qu’il joue ça se comprend. Il y avait une groupie mas elle avait de nombreuses heures de vol et quelques appontages ratés et elle était là pauvre burinée aux embruns de comptoir.
Pour votre culture perso, Henri Padovani, est le fondateur du groupe Police. Mais si, cherchez si besoin, je ne mens pas.
En sachant cela, vous pouvez réaliser un quatre à la suite à question pour un champion ou un dimanche chez votre belle mère qui se dira que, enfin, son gendre a décidé de se cultiver un peu.
Le troisième jour, on a chaud. Très chaud même.
Direction la montagne pour faire baisser la température de 36° à 33° ce n’est déjà pas si mal.
On file du côté de Corte en se faisant au passage les gorges de Tartagine et de l’Asco, ce qu’il y a de bien c’est que tout pareil que mes grands parents, on colle la bouteille d’Orezza, the célèbre eau pétillante locale dans le ruisseau pour qu’elle se tienne au frais et puis pique nique
Toujours pas de piste au programme, on essayé de suivre un road book de PISTAV mais en Corse, le mal est comme partout en France, un certain nombre de panneaux blanc avec un cercle rouge sont posés de ci de là.
Bon on est en Corse, faut pas pousser, les forces locales n’ont pas osé mettre de barrière pour empêcher le passage. Faut pas pousser non plus.
A Corte, on suivra le conseil du dernier ROAD TRIP magazine, on se pointera à la chambre d’hôte, et on ne sera pas déçus, les patrons sont sympas, les chambres sont magnifiques et la bouffe excellente.
Même le chien à l’entrée est cool, tellement cool que l’on se demande si ce n’est pas une statue, mais non, il se déplace de sous un arbre à un autre en cherchant de l’ombre.
A Corte on passera 2 jours, avec un programme de randonnée. Le second jour au lac de Nino.
Ne comptez pas monter là haut avec le casque et la veste à la main, il faut 2 heures de grimpette bien entrainé et 700 mètres de dénivelé pour voir les dadas brouter le gazon au bord du lac.
C’est à partir de là que cela s’est gâté.
En quittant Corte, on a récupéré le road book de PISTAV pour un bout de piste qui nous ramène de Corte vers LUVIE.
Le roadbook indique jolie piste en sous bois pour 6 kms.
Jusque là rien d’affolant.
Alors faut quand même que je remette un peu le contexte en place, nous on passe d’une KTM 950 ADV à une 640 ADV à un 800 GS ADV.
Pourquoi ?
Ben parce que la 640 ADV a été achetée, essayée avec Maman, qui est montée, a fait 100 bornes et puis est descendue est m’a dit qu’elle était bien ma moto de célibataire, mais que la selle était encore plus dure que le 950.
Après, elle m’a expliqué que les vibrations générées par cette 640 étaient bien, que même si elle se laissait aller, elle pourrait atteindre le nirvana avec un peu d’imagination mais que le mal au cul l’emportait sur le 7ème ciel.
Il a fallut se rendre à l’évidence, le 640, c’est bien quand tu décides de choper à 20 ans, mais pas quand tu décides de t’enquiller de la piste pour les 20 prochaines années.
Du coup, on a craqué pour un 800 GS ADV.
La différence ? Ben, ça roule, ça va où on veut, ça démarre comme les autres, et finalement sur la route, ben c’est une moto quoi.
On va dire que ça pousse un poil moins fort, qu’il faut s ‘appliquer sur le pilotage pour suivre le rythme et enrouler.
En gros, en vieillissant c’est ce qu’il faut, surtout avec un genoux gauche qui dit merde à l’autre.
Et sur la piste ?
Ha ben au bout de 6 kms de piste tranquille, la case de droite indique : Piste descend en lacets jusqu’à la route.
Ha pour descendre ça descend.
D’ailleurs tout descend, le pilote et la moto, couchés vous sur le côté et dîtes 33.
Tiens mais j’aurais perdu l’avant que cela ne m’étonnerait pas.
Môman prend son appareil et descend (enfin descend, c’est pas le terme) file tout schuss jusqu’en bas sur ses 2 pieds, quand je dis ça descend, on se rapproche de la piste de KL.
Quand ça glisse bien et chargé, KTM/BM même combat. La différence ?
Je pourrai vous parler de la suspension qui bosse bien, des différents réglages de l’ESA, brefs de tout un tas de truc de journaleux, mais non, je vis vous parler de mon pote Benjamin :
Lui, depuis quelques temps roule sur sa première moto à savoir une 500 CX HONDA qui va fièrement sur ses 70000 kms.
Bon ben il n’y a pas photos, partout où je suis passé, il est passé, doucement, sans forcer, avec des pneus d’origine en 130 de large derrière et avec autant de profils et de crampons que KATE MOSS un jour de grand défilé.
La différence ?
Ben c’est gogo gadget aux jambes.
Là où toi, tu réfléchis à 2 fois avec tes 1,86m pour poser 2 pieds et les 220 kg à vide du bazar, lui il fait gogo gadget aux jambes et poses ses pattes de part et d’autre de l’obstacle et roule poupoule.
Bon en fait de différence il y a en une, quand c’est défoncé mais que c’est roulable, je l’attends plus bas avec un coca bien frais. Mais j n’ai pas le temps d’en boire 2.
On se finit donc cette petite piste qui nous ramène gentiment du côté de Lévie.
Pourquoi Lévie ? Ben pour acheter une ceinture voyons.
J’ai suivi de nouveau le conseil de RAOD TRIP magazine, je suis allé chez le maroquinier. On devait acheter une ceinture et y rester 10 minutes.
On y a passé 1h30 à discuter de cuir, de selles, de ceintures, de bouffe, bref une rencontre qu’elle est bonne pour se faire du bien avec des gens sympas.
Allez là bas, profitez et c’est tout.
De Lévie, on a repris la piste après être passé par les aiguilles de Bavelle, très surfait comme truc, car tu vois d’abord tous les cars de touriste, et après seulement tu peux espérer voir les aiguilles.
Pour les voir comme il faut, il faut refaire un peu de piste. Chic chic, et monter aux bergeries de Liviu.
De là tu profites du paysage sans personne, des chèvres broutent l’herbe grasse du coin, et tu piques niques avec du figatelu du tonnerre.
Le bonheur si je peux.
Pour atteindre notre définition finale, 2 solutions, soit la piste soit la route.
Bon ben on a pris l’option 2 et finir à Ste Lucie de Porto Vechio.
Alors la piste en descente est un régal, technique à souhait avec des cailloux et des ornières dans tous les sens.
La sabot de la BM est heureux d’être de la partie, il glisse avec délectation sur les cailloux Corses en chantant.
Le panard une seconde fois. Bon faut juste faire sauter maman de sur la selle de temps à autres quand ça devient chaud bouillant.
Le soir on sera à Bonifacio, THE site touristique de la Corse. Après la journée que l’on vient d’avoir, il faut bien cela et on s’accorde une journée de repos sur Bonifacio.
Question bouffe, on connaît par cœur maintenant le figatellu et les ravioles au brucciu, faut que l’on change un peu.
On suivra les conseils du routard pour aller chez U Cucciu, un resto avec des places limitées, chez un traiteur qui a décidé d’ouvrir une table.
Et ben en voilà une idée qu’elle était bonne, on se régalera pour un tarif correct. Parce que là depuis que l’on est à la pointe sud de la Corse, on a l’impression d’être en Amérique grave.
Ha les Corses bossent 6 mois par an, mais ils ont bien compris le business, et encore on était là bas en saison basse. Ouf que.
A Bonifacio, 2 jours pour que nos moitiés respectives profitent de la plage ou de la piscine, c’est au choix.
Petite promenade en bateau le long de la côte, bref on vieillit comme on peut, avant on aurait enquillé une journée de roulage complète, mais là, le repos ne fait pas de mal.
Et je dirai que l’on a bien fait.
On quitte donc le sud pour rejoindre doucement Propriano point de retour vers la maison.
Non sans aller poser nos roues sur 2 ou 3 pistounettes de choix.
Ha ben là, on a fait dans le premier choix. Voir même de l’AOC.
J’avais déjà fait la piste en DEFENDER, mais je ne me souvenais pas qu’il y ait des ravines de cet acabit avec des marchouillettes jolies jolies.
On fera une matinée de manutention.
Sympa non ?
Alors on a pu tester la souplesse des genoux, la douceur des arbousiers, les senteurs du thym et du romarin, bref un condensé de Corse dans un pot.
Quand ça devient copieux, et ben c’est copieux à souhait, ce sera figatellu, bruccio, avec dessert, tarte à la châtaigne, café posse café et l’addition.
Maman me dit dans le coin du casque : Je me souviens de la piste, elle est défoncée avec des ornières, et on a gratté partout avec le DEF sur les arbousiers.
Pour gratter on a gratté, au grattage, on a gagné, et même que au tirage on a pas perdu, c’est vendredi 13 et que pour du bonheur en barre, on en a eu en lingots.
La CX est impressionnante, pour un peu tu prendrais cela pour une enduro avec des mauvais pneus. Elle sera testée le mois prochain dans Enduro Mag.
La boucle que l’on vient de se taper pour faire le tour du lac de FIGARI nous a déposé sur la même route 5 kms plus loin que là où on l’a prise.
J’ai explosé de rire, en me rappelant la phrase du petit mafieux Corse dans le film l’enquête Corse quand il dit : Tous les chemins de mon Pays je les connais.
Ha ça, des chemins il y en a, mais alors des comme celui là, faut se les gagner.
Pour midi on fera une halte sur une plage que l’on tiendra secrète, avant de se rentrer tranquille vers Propiano pour choper le bateau.
Voilà le dernier menu Corse sur le KALLISTE, on a évité avec soin le figatellu, les ravioles au brucciu, et on a fait poisson, et entrecôte, histoire de se remettre dans le bain.
Qui a dit méchoui avant d’arriver à Marseille.
La prochaine en septembre entre Collioure et……. On ne sait pas encore.
Est ce à cause des Corses eux même ? des animaux en liberté sur la route ? De la charcuterie Corse ou encore à cause de ces plages de sable fin et, comme disait une dame sur le bateau :
« En Corse quand on se baigne on se croirait en Polynésie »
Vaste programme. En corse, dans l’eau on croise comme poissons :
des castagnolles, des sars à tête noire, des sars communs et pour les plus chanceux qui cherchent bien, des sars peu communs petits et teigneux, à savoir des sars Kosy.
Bon donc départ de Marseille, cela tombe bien, cela ne fait pas trop à rouler, bateau et arrivée le lendemain à Ajaccio.
Première étape dure, réalisée avec la CMN, et ce n’est pas pour les défendre, mais le service a été impeccable, le menu est plus varié qu’avec la SNCM et on a donc attaqué par l’assiette de charcuterie Corse, et qu’à la fin de la semaine quand on va te proposer la même assiette, tu diras : « Vous auriez pas une salade plutôt, avec des tomates, et un peu de mozzarelle ? »
Donc le matin de bonne heure, petit dej sur le port d’Ajaccio avec les protagonistes du périple :
Je ne sais pas avec quoi ils nourrissent les cochons ici, mais moi qui ait l’habitude de déjeuner plutôt salé, l’assiette de jambon ici est en portion minimaliste, et coute les yeux de la tête. Je suppose que tous les cochons du coin doivent être truffiers de métier de père en fils et que ceci explique cela.
C’est les vacances, on ne va pas commencer à râler dès le début et dire que les Corses profitent du système, non, non.
On se tire d’Ajaccio direction Porto, histoire de voir si le coucher de soleil est si magnifique qu’il n’y paraît.
Mais d’abord on passe par un petit coin perdu où se tient le rally moto de Corse, où on a un pote qui court.
Le pote en question finit 24ème au scratch, il vient de passer le permis moto, a acheté sa première pétoire il y a tout juste 3 mois après le permis.
Là, j’ai pris un coup de vieux. Déjà que, j’ai changé pour la teutonne et quand je vois le minot rouler (20 ans) je me dis que plus le temps avance et plus j’ai peur de me casser les os, lui non. J’ai bien regardé la position des interrupteurs sur le côté de son cerveau : tout est sur OFF.
Peur, angoisse, réflexion, risque, hosto. Il met tout à 0.
Reste le sexe qui est sur ON en permanence et c’est bien le dernier point commun que l’on a ensemble. C’est pour cela que nous on file à Porto, on emballe sur le coucher de soleil et pas sur le couché de moto.
On quittera le rally après qu’un concurrent se soit foutu au tas à la SP1, le pire c’est que c’est après la ligne d’arrivée. Si si c’est possible. Bon lui, faut qu’il arrête la moto et se mettre au tricot, c’est plus sûr.
Quand tu vas en Corse, à chaque fois tu te souviens de paysages, de plages, de pistes mais pas d’architecture.
Ha pour ça, par endroits, je ne sais pas comment s’appelle l’architecte, mais on est plus proche de Mohamed VI que de Pasquale Paoli.
Les maçons Corses montent des morceaux, l’electricien te colle une parabole n’importe où, et pour les finitions tu appelles Momo, mais qui ne viendra jamais, because que l’on est en Corse
Ce n’est pas grave, on file sur notre lancée pour finir le soir un peu après Porto dans un hôtel sur le bord de plage.
[
Pour ce qui est du coucher de soleil, on ne nous a pas menti, celui de Porto est superbe, et pour le coup on ira se coucher avec des images de crépuscule pleins les yeux. Et pour ce qui est d’emballer on a aussi bien réussi que notre pote de 20 ans, on ne rentre pas brecouille. Maman est derrière fidèle au poste.
Le lendemain, on se fixe pour destination finale l’Ile Rousse en passant par le chemin des écoliers et par des routes plus tordues que moi, c’est dire, mais surtout que par la route.
La route est magnifique, on passe par les calanches de Piana, faut juste faire gaffe de ne pas s’encadrer un camping car et quand de camping car il n’y a point, faut juste essayer de ne pas faire de rapprochement culturel avec un Corse qui se croit au rally de Corse tout court en fumant un clope et en envoyant un texto.
Quand aux camping car, il existe un âge où ils feraient mieux de faire conduire le chien que le bonhomme et surtout que les anciens suivent les stages de chez IKEA.
A savoir qu’un camping car sur les routes Corses, ça passe pas mais prends le quand même, le tout mètre ruban à la main.
Le soir, l’Ile Rousse, petit resto sympa dans une rue perpendiculaire à la place, et même concert sur la place du village de Henri Padovani, artiste international Corse.
Comment vous ne connaissez pas ?
C’est normal, moi non plus, et vu la musique qu’il joue ça se comprend. Il y avait une groupie mas elle avait de nombreuses heures de vol et quelques appontages ratés et elle était là pauvre burinée aux embruns de comptoir.
Pour votre culture perso, Henri Padovani, est le fondateur du groupe Police. Mais si, cherchez si besoin, je ne mens pas.
En sachant cela, vous pouvez réaliser un quatre à la suite à question pour un champion ou un dimanche chez votre belle mère qui se dira que, enfin, son gendre a décidé de se cultiver un peu.
Le troisième jour, on a chaud. Très chaud même.
Direction la montagne pour faire baisser la température de 36° à 33° ce n’est déjà pas si mal.
On file du côté de Corte en se faisant au passage les gorges de Tartagine et de l’Asco, ce qu’il y a de bien c’est que tout pareil que mes grands parents, on colle la bouteille d’Orezza, the célèbre eau pétillante locale dans le ruisseau pour qu’elle se tienne au frais et puis pique nique
Toujours pas de piste au programme, on essayé de suivre un road book de PISTAV mais en Corse, le mal est comme partout en France, un certain nombre de panneaux blanc avec un cercle rouge sont posés de ci de là.
Bon on est en Corse, faut pas pousser, les forces locales n’ont pas osé mettre de barrière pour empêcher le passage. Faut pas pousser non plus.
A Corte, on suivra le conseil du dernier ROAD TRIP magazine, on se pointera à la chambre d’hôte, et on ne sera pas déçus, les patrons sont sympas, les chambres sont magnifiques et la bouffe excellente.
Même le chien à l’entrée est cool, tellement cool que l’on se demande si ce n’est pas une statue, mais non, il se déplace de sous un arbre à un autre en cherchant de l’ombre.
A Corte on passera 2 jours, avec un programme de randonnée. Le second jour au lac de Nino.
Ne comptez pas monter là haut avec le casque et la veste à la main, il faut 2 heures de grimpette bien entrainé et 700 mètres de dénivelé pour voir les dadas brouter le gazon au bord du lac.
C’est à partir de là que cela s’est gâté.
En quittant Corte, on a récupéré le road book de PISTAV pour un bout de piste qui nous ramène de Corte vers LUVIE.
Le roadbook indique jolie piste en sous bois pour 6 kms.
Jusque là rien d’affolant.
Alors faut quand même que je remette un peu le contexte en place, nous on passe d’une KTM 950 ADV à une 640 ADV à un 800 GS ADV.
Pourquoi ?
Ben parce que la 640 ADV a été achetée, essayée avec Maman, qui est montée, a fait 100 bornes et puis est descendue est m’a dit qu’elle était bien ma moto de célibataire, mais que la selle était encore plus dure que le 950.
Après, elle m’a expliqué que les vibrations générées par cette 640 étaient bien, que même si elle se laissait aller, elle pourrait atteindre le nirvana avec un peu d’imagination mais que le mal au cul l’emportait sur le 7ème ciel.
Il a fallut se rendre à l’évidence, le 640, c’est bien quand tu décides de choper à 20 ans, mais pas quand tu décides de t’enquiller de la piste pour les 20 prochaines années.
Du coup, on a craqué pour un 800 GS ADV.
La différence ? Ben, ça roule, ça va où on veut, ça démarre comme les autres, et finalement sur la route, ben c’est une moto quoi.
On va dire que ça pousse un poil moins fort, qu’il faut s ‘appliquer sur le pilotage pour suivre le rythme et enrouler.
En gros, en vieillissant c’est ce qu’il faut, surtout avec un genoux gauche qui dit merde à l’autre.
Et sur la piste ?
Ha ben au bout de 6 kms de piste tranquille, la case de droite indique : Piste descend en lacets jusqu’à la route.
Ha pour descendre ça descend.
D’ailleurs tout descend, le pilote et la moto, couchés vous sur le côté et dîtes 33.
Tiens mais j’aurais perdu l’avant que cela ne m’étonnerait pas.
Môman prend son appareil et descend (enfin descend, c’est pas le terme) file tout schuss jusqu’en bas sur ses 2 pieds, quand je dis ça descend, on se rapproche de la piste de KL.
Quand ça glisse bien et chargé, KTM/BM même combat. La différence ?
Je pourrai vous parler de la suspension qui bosse bien, des différents réglages de l’ESA, brefs de tout un tas de truc de journaleux, mais non, je vis vous parler de mon pote Benjamin :
Lui, depuis quelques temps roule sur sa première moto à savoir une 500 CX HONDA qui va fièrement sur ses 70000 kms.
Bon ben il n’y a pas photos, partout où je suis passé, il est passé, doucement, sans forcer, avec des pneus d’origine en 130 de large derrière et avec autant de profils et de crampons que KATE MOSS un jour de grand défilé.
La différence ?
Ben c’est gogo gadget aux jambes.
Là où toi, tu réfléchis à 2 fois avec tes 1,86m pour poser 2 pieds et les 220 kg à vide du bazar, lui il fait gogo gadget aux jambes et poses ses pattes de part et d’autre de l’obstacle et roule poupoule.
Bon en fait de différence il y a en une, quand c’est défoncé mais que c’est roulable, je l’attends plus bas avec un coca bien frais. Mais j n’ai pas le temps d’en boire 2.
On se finit donc cette petite piste qui nous ramène gentiment du côté de Lévie.
Pourquoi Lévie ? Ben pour acheter une ceinture voyons.
J’ai suivi de nouveau le conseil de RAOD TRIP magazine, je suis allé chez le maroquinier. On devait acheter une ceinture et y rester 10 minutes.
On y a passé 1h30 à discuter de cuir, de selles, de ceintures, de bouffe, bref une rencontre qu’elle est bonne pour se faire du bien avec des gens sympas.
Allez là bas, profitez et c’est tout.
De Lévie, on a repris la piste après être passé par les aiguilles de Bavelle, très surfait comme truc, car tu vois d’abord tous les cars de touriste, et après seulement tu peux espérer voir les aiguilles.
Pour les voir comme il faut, il faut refaire un peu de piste. Chic chic, et monter aux bergeries de Liviu.
De là tu profites du paysage sans personne, des chèvres broutent l’herbe grasse du coin, et tu piques niques avec du figatelu du tonnerre.
Le bonheur si je peux.
Pour atteindre notre définition finale, 2 solutions, soit la piste soit la route.
Bon ben on a pris l’option 2 et finir à Ste Lucie de Porto Vechio.
Alors la piste en descente est un régal, technique à souhait avec des cailloux et des ornières dans tous les sens.
La sabot de la BM est heureux d’être de la partie, il glisse avec délectation sur les cailloux Corses en chantant.
Le panard une seconde fois. Bon faut juste faire sauter maman de sur la selle de temps à autres quand ça devient chaud bouillant.
Le soir on sera à Bonifacio, THE site touristique de la Corse. Après la journée que l’on vient d’avoir, il faut bien cela et on s’accorde une journée de repos sur Bonifacio.
Question bouffe, on connaît par cœur maintenant le figatellu et les ravioles au brucciu, faut que l’on change un peu.
On suivra les conseils du routard pour aller chez U Cucciu, un resto avec des places limitées, chez un traiteur qui a décidé d’ouvrir une table.
Et ben en voilà une idée qu’elle était bonne, on se régalera pour un tarif correct. Parce que là depuis que l’on est à la pointe sud de la Corse, on a l’impression d’être en Amérique grave.
Ha les Corses bossent 6 mois par an, mais ils ont bien compris le business, et encore on était là bas en saison basse. Ouf que.
A Bonifacio, 2 jours pour que nos moitiés respectives profitent de la plage ou de la piscine, c’est au choix.
Petite promenade en bateau le long de la côte, bref on vieillit comme on peut, avant on aurait enquillé une journée de roulage complète, mais là, le repos ne fait pas de mal.
Et je dirai que l’on a bien fait.
On quitte donc le sud pour rejoindre doucement Propriano point de retour vers la maison.
Non sans aller poser nos roues sur 2 ou 3 pistounettes de choix.
Ha ben là, on a fait dans le premier choix. Voir même de l’AOC.
J’avais déjà fait la piste en DEFENDER, mais je ne me souvenais pas qu’il y ait des ravines de cet acabit avec des marchouillettes jolies jolies.
On fera une matinée de manutention.
Sympa non ?
Alors on a pu tester la souplesse des genoux, la douceur des arbousiers, les senteurs du thym et du romarin, bref un condensé de Corse dans un pot.
Quand ça devient copieux, et ben c’est copieux à souhait, ce sera figatellu, bruccio, avec dessert, tarte à la châtaigne, café posse café et l’addition.
Maman me dit dans le coin du casque : Je me souviens de la piste, elle est défoncée avec des ornières, et on a gratté partout avec le DEF sur les arbousiers.
Pour gratter on a gratté, au grattage, on a gagné, et même que au tirage on a pas perdu, c’est vendredi 13 et que pour du bonheur en barre, on en a eu en lingots.
La CX est impressionnante, pour un peu tu prendrais cela pour une enduro avec des mauvais pneus. Elle sera testée le mois prochain dans Enduro Mag.
La boucle que l’on vient de se taper pour faire le tour du lac de FIGARI nous a déposé sur la même route 5 kms plus loin que là où on l’a prise.
J’ai explosé de rire, en me rappelant la phrase du petit mafieux Corse dans le film l’enquête Corse quand il dit : Tous les chemins de mon Pays je les connais.
Ha ça, des chemins il y en a, mais alors des comme celui là, faut se les gagner.
Pour midi on fera une halte sur une plage que l’on tiendra secrète, avant de se rentrer tranquille vers Propiano pour choper le bateau.
Voilà le dernier menu Corse sur le KALLISTE, on a évité avec soin le figatellu, les ravioles au brucciu, et on a fait poisson, et entrecôte, histoire de se remettre dans le bain.
Qui a dit méchoui avant d’arriver à Marseille.
La prochaine en septembre entre Collioure et……. On ne sait pas encore.
Re: Les Aventures de Bertrand
Tout à fait ! Bravo et merci .
Quasimoto- Nombre de messages : 2749
Age : 67
Localisation : N46 10.294 W0 21.080
Moto : Africa Twin CRF1000L DCT 2016
Département : Deux-Sévres
Date d'inscription : 16/07/2009
Re: Les Aventures de Bertrand
Merci du partage, continue à nous faire marrer....
Bon, les pare cylinfres qui remontent sur les cotés auraient nécessaire à mon sens ...
Bon, les pare cylinfres qui remontent sur les cotés auraient nécessaire à mon sens ...
trailman- Nombre de messages : 2257
Age : 59
Localisation : Toulouse
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